Laurence Miller a plus de 50 ans d’expérience sur le marché de la photo d’art et est l’une des principales autorités dans le domaine, il est également photographe. Nous lui avons demandé ses photographies de Chelsea dans les années 70. Les voici avec son texte écrit à l’occasion d’une de ses images publiée dans le New York Times. Joyeux anniversaire en retard Larry !
Comment Chelsea est devenue le centre improbable du monde de l’art
À l’été 1974, je suis arrivé à New York pour commencer mon nouvel emploi à la LIGHT Gallery sur Madison Avenue. Le dimanche, je m’aventurais sur l’ancienne West Side Highway surélevée, alors fermée à toute circulation, à l’exception des piétons et des cyclistes. L’autoroute m’a donné une perspective sûre et unique de la limite ouest de l’île de Manhattan, et j’ai marché et photographié fréquemment depuis la quarantième rue jusqu’au nouveau World Trade Center. Mon objectif était de capturer cette zone essentiellement désolée, avec la conviction qu’un jour, comme tout le reste, elle disparaîtrait un jour.
Lorsque le New York Times m’a contacté pour recommander des photographes qui travaillaient spécifiquement sur l’ouest de Chelsea avant l’arrivée des galeries, la seule personne à laquelle je pensais était moi-même. Je suis donc ravi de voir l’une de mes photos publiée.
Laurence G. Miller
