Naître à Arles, c’est, à cette époque en particulier, naître dans l’afición, la tauromachie, les « toros ». Toute sa vie, Lucien CLERGUE photographiera les corridas depuis le callejón à Arles, Nîmes, Béziers, Séville, Madrid.
Un de ses tout premiers travaux le distingue : l’agonie du taureau photographiée au ras du sol sous la barrière de protection. Il montre ainsi que l’animal, après le combat, reste le roi de l’arène et a le droit d’être célébré au même titre que le torero.
Il réalise sur ce thème son premier film, Le Drame du taureau (1965, prix Louis Lumière 1966), qui sera suivi de nombreux autres courts métrages.
François Hébel et Christian Lacroix
EXPOSITION
Lucien Clergue 1934 – 2014
Du 14 novembre 2015 au 25 février 2016
Le Grand Palais
avenue Winston Churchill
75008 Paris
France
http://www.grandpalais.fr