ON / OFF
On m’a emmené assez tôt enfant à la fête foraine et j’en ai gardé un souvenir à la fois émerveillé et mélancolique.
Depuis cinq ou six ans j’ai entrepris de la photographier, un peu partout en France.
Mes sentiments pour la fête sont restés intacts, partagés entre ma fascination de la lumière tel un papillon de nuit et cette sorte d’amertume quand les attractions sont à l’arrêt, en cours de montage ou de démontage.
C’est cette dualité inhérente au monde forain que j’ai voulu montrer dans ces images.C’est aussi un témoignage sur l’art forain d’aujourd’hui.C’est enfin un hommage à cette profession qui rencontre aujourd’hui plus que jamais de graves difficultés.
Louis Gaillard