Si vous demandez à une personne comment elle imagine un malade mental, elle se représentera une sorte d’image des films, lointaine et donc hypertrophiée. Mais que se passe-t-il si une personne vit avec vous côte à côte, avec le premier jour de naissance?
Selon les lois biélorusses, une patiente ne peut pas être placée dans une institution psychoneurologique sans son consentement. Les pilules ne sont prescrites que sur ordonnance d’un psychiatre, mais ma grand-mère n’a jamais cru que sa réalité résultait de la maladie et elle a refusé d’aller chez le psychiatre. Considérant qu’une personne souffrant de maladie mentale en Biélorussie ne peut pas être traitée de force, les proches ne peuvent pas aider une personne et sont obligés de simplement observer la maladie d’un être cher évoluer sous leurs yeux.