Robert Doisneau, un photographe français que j’ai suivi avec zèle pour son style humoristique. Je suis sûr qu’il s’agit de la plus grande force et du plus grand bonheur que la photographie a pu m’apporter.
A vivre en ville, il y aura toujours un peu d’humour instantané que vous aurez ramené du passé. Parfois, l’image de l’humour vous revient comme une gifle retentissante sur le visage de ceux dont vous ne savez pas si vous les avez finalement atteints.
Un jour en hiver dans Wushan Square à Hangzhou, j’ai vu un homme au guidon de son tricycle, transportant une bonbonne de gaz en feu et qui faisait le fanfaron à travers la rue. Cette scène fit sursauter chaque passant et quelqu’un appella la police immédiatement. Bientôt, des policiers et des soldats accoururent sur les lieux pour porter secours mais cela fit long feu, le gaz était vide et la flamme n’était juste qu’une partie de l’appareil – l’homme chevauchant un tricycle était un étudiant d’université qui venait effectuer une ‘action artistique’ pour observer la réaction des gens. Les gens se mirent en colère et commencèrent à en parler, en commençant à donner libre cours à leur «réaction». Certaines personnes se plaignirent, ils dirent que le jeune homme avait fait une blague tordue et que c’était une perte de temps tout le monde, tandis que certaines personnes affirmèrent que si seulement quelqu’un s’était mis à nu l’hiver sur le tricycle, ils auraient considéré que c’était de l’art. D’autres personnes ont dit qu’ils ne savaient pas si c’était bien un type d’art, mais une chose a pu être confirmée, c’est que c’était «tellement aléatoire » !
Yang Xiaoxuan