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Festival Les femmes s’exposent : Les Lauréates

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Les femmes s’exposent a dévoilé la lauréate de la nouvelle bourse de création émergente et celles des deux prix du festival ‘Les femmes s’exposent’.

« Inughuit. Gardien des glaces » de Camille Michel
Bourse de création émergente.
Fonds de dotation Porosus x Fonds Régnier pour la Création x Les femmes s’exposent.
Peuple autochtone le plus septentrional du monde, résidant dans le nord du Groenland, les Inughuit sont les descendants des Inuit du Canada. Ils vivent principalement de la pêche et de la chasse traditionnelle. Leur territoire se compose d’une ville et de trois villages, d’un total de 700 âmes.
Loin des stéréotypes, le Groenland a évolué et s’est modernisé, tout en conservant un mode de vie responsable. Leur relation respectueuse avec l’environnement leur a permis de survivre dans des conditions extrêmes, tout en préservant le fragile écosystème. Les Inughuit, gardiens de la 2e calotte glaciaire de la Terre, sont les premières victimes du dérèglement climatique. Malgré cela, ils s’adaptent avec ingéniosité aux nouveaux défis environnementaux. Leur résilience est un témoignage poignant de l’adaptation humaine. Le projet présente un modèle de société écologique, montrant que modernité et responsabilité peuvent coexister.

 

« Djinns et dragons » de Fiora Garenzi
PRIX SAIF x Les femmes s’exposent, sur le rêve.
Réalisé en mars 2024, ce projet questionne les enjeux écologiques, de genre, et identitaires qui divisent Socotra Yemen dans l’Ocean Indien, une île à la croisée des mondes. Ces images documentaires teintées de poésie racontent ce territoire isolé empreint de magie, explorent avec subtilité les mythes et les légendes de l’île encore perceptibles aujourd’hui. En parallèle, Fiora Garenzi porte un regard féminin sur un monde patriarcal où des femmes étaient encore accusées de sorcellerie en périodes de crise jusque dans les années 1960. Comme dans un rêve, ces photographies semblent nous plonger dans une vision hors du temps de cette île empreinte de mystère.
Elle raconte : « Cette île est telle dans un décor rêvé qu’on croirait intact, même si ses habitants déplorent déjà les changements subis par le paysage. Fracture dans la beauté, évoquer Socotra c’était produire un documentaire qui dissocie autant qu’il allie la nature avec la culture, l’ancré avec l’éphémère, l’histoire de l’île avec les histoires qui font l’île. ».

 

« L’étreinte du serpent » d’Anaïs Oudart
PRIX FUJIFILM x Les femmes s’exposent, sur la solidarité.
Depuis 1996, les guerres répétées en République Démocratique du Congo (RDC) ont causé plus de 5 millions de morts. Les agressions par les pays voisins, dont le Rwanda et l’Ouganda, ont été marquées par de graves violations des droits humains incluant le viol et des massacres à grande échelle. Les groupes armés ciblent spécifiquement l’appareil reproducteur des femmes. Une guerre est menée sur leurs corps, qui est devenu le nouveau champ de bataille. L’objectif est de faire fuir la population afin de s’emparer des sous-sols riches en minerais. Cette guerre d’agression, transformée en guerre de pillages, fait de la RDC un pays où les violences sexuelles sont utilisées comme arme de guerre.
Ce travail mené entre 2019 et 2023, dans le Nord et le Sud Kivu, documente le quotidien des survivantes des violences sexuelles : à l’hôpital durant leur parcours de soin et de reconstruction, dans les mutuelles de solidarité où elles s’organisent entre elles pour dépasser leurs traumatismes, briser le silence et rompre avec le cycle des violences.
Avec le soutien de la bourse 2022 de photographie documentaire du Cnap.

 

Les femmes s’exposent 2024
7 juin – 1 septembre 2024
Houlgate, Normandie
www.lesfemmessexposent.com

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