Notre édition du jour est entièrement consacrée à Jean-Marie Périer. Voici la cinquième partie qui revient sur les années 1990 du photographe français.
Je passe dix ans aux Etats-Unis entre New York et Los Angeles à faire des films publicitaires. Et un jour que je m’ennuyais sur ma terrasse de West Hollywood, ma sœur Anne-Marie m’appelle de Paris : « J’ai un journal », me dit-elle (elle dirige Elle depuis vingt ans), « tu n’as qu’à redevenir photographe ! »
Adieu l’Amérique et me voilà à nouveau dans l’entreprise Filipacchi, laquelle est maintenant une énorme machine de plus de cent journaux.
Régis Pagniez est aux États-Unis. Toujours directeur artistique du groupe, à l’aide de ses ciseaux, il concentre désormais son énergie sur les publications américaines.
(Elle, Georges, etc …).
Régis aura été celui qui a transformé le visuel de la presse française durant 50 ans. Cela mériterait bien une rétrospective. Qu’est-ce qu’ils attendent « en Arles » ?
(Photo No 1)
Grâce à Daniel et à ma sœur je retrouve la même liberté que dans les années 1960.
(Photo No 2)
Mais les rock-stars d’aujourd’hui ce sont les couturiers.
En effet les rockeurs se sont embourgeoisé. Mariés, ils ont maintenant des familles, des enfants, et comme eux il y a quarante ans, ce sont les créateurs de mode qui ont à la fois les moyens et l’imagination d’inventer leur existence. Personne ne vit comme Yves Saint-Laurent, Karl Lagerfeld ou Jean-Paul Gaultier. Ainsi, avec mon ami, le directeur artistique François Baudot, j’entreprendrai une série sur l’univers des créateurs.
(Photos des créateurs)
Jean-Marie Périer
