Jean-Léonard Polo : Onirisme
Photographe depuis qu’il est adolescent, Jean-Léonard Polo a surtout connu le succès depuis sa serie « Corps pour Elles » initiée en 2016. Une reconnaissance qui lui vaut depuis d’être exposé autant en France, qu’aux USA, en Suisse, ou en Australie.
Fan de Helmut Newton, il est, comme ce dernier, fasciné par les corps féminins dont il se sert comme point de départ, celui-ci agit en trompe l’œil et donne l’illusion au premier regard d’un authentique paysage. Une manière pour lui de créer un monde imaginaire et de raconter ses histoires à l’aide de figurines de modélisme qui s’y intègrent.
Si l’esthétisme de son travail est évident, la dimension érotique l’est également mais de façon subtile et poétique, laissant libre court à l’imaginaire de ceux qui contemple ses images. Ses mises en lumière sont précises, savamment étudiées et rythment ses compositions. Aucune de ses productions n’est retouchée, il ne montre que ce que lui-même voit.
A découvrir…
Instagram : j.leo_corpspourelles
Votre premier déclic photographique ?
Jean-Léonard Polo : Enfant, vers 5/6 ans, je prenais le Kodak de ma mère pour les photos d’anniversaire.
L’homme ou la femme d’image qui vous inspire ?
Jean-Léonard Polo : Helmut Newton.
L’image que vous auriez aimé faire ?
Jean-Léonard Polo : Des photos de stars.
Celle qui vous a le plus ému ?
Jean-Léonard Polo : Une photo de ma fille lorsqu’elle était en Afrique du Sud pour un stage de 3 mois.
Et celle qui vous a mis en colère ?
Jean-Léonard Polo : Une série réalisée par un photographe américain avec des enfants nus.
Un souvenir photographique de votre enfance ?
Jean-Léonard Polo : Mes premiers développements argentiques en chambre noire.
Sans limite de budget, quelle serait l’œuvre d’art que vous rêveriez d’acquérir ?
Jean-Léonard Polo : La statue de la Liberté.
Selon vous, quelle est la qualité nécessaire pour être un bon photographe ?
Jean-Léonard Polo : Avoir des yeux et des idées.
Le secret de l’image parfaite, s’il existe ?
Jean-Léonard Polo : Si je le dis, ce ne sera plus un secret…
La personne que vous aimeriez photographier ?
Jean-Léonard Polo : La prochaine.
Le photographe par qui vous aimeriez vous faire tirer le portrait ?
Jean-Léonard Polo : Un paparazzi.
Un livre de photos indispensable ?
Jean-Léonard Polo : « La terre vue du ciel » par Yann Artus Bertrand.
L’appareil photo de votre enfance ?
Jean-Léonard Polo : Kodak instamatic et un Polaroïd.
Celui que vous utilisez aujourd’hui ?
Jean-Léonard Polo : Canon 5D MK IV
Votre drogue préférée ?
Jean-Léonard Polo : Champagne.
La meilleure façon de vous déconnecter ?
Jean-Léonard Polo : Dormir.
Quel est votre rapport personnel à l’image ?
Jean-Léonard Polo : Parfois déçu, surtout après avoir accumulé 10 bons points difficilement.
Votre plus grande qualité ?
Jean-Léonard Polo : 1m80.
Votre dernière folie ?
Jean-Léonard Polo : Régler l’addition d’une table de 15 personnes.
Une image pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Jean-Léonard Polo : Picsou.
Le métier que vous n’auriez pas aimé faire ?
Jean-Léonard Polo : Équarrisseur.
Et si vous n’étiez pas devenu photographe ?
Jean-Léonard Polo : Je serais Gestionnaire de Patrimoine.
Votre plus grande extravagance professionnelle ?
Jean-Léonard Polo : Un shooting depuis un hélicoptère porte ouverte avec un simple harnais pour me retenir et ne pas chuter.
La ville, le pays ou la culture que vous rêvez de découvrir ?
Jean-Léonard Polo : La Nouvelle Zélande.
L’endroit dont vous ne vous lassez jamais ?
Jean-Léonard Polo : New York.
Votre plus grand regret ?
Jean-Léonard Polo : De ne pas avoir embrassé Nadège, une fille dont j’étais amoureux depuis mes 10 ans et qui lors d’un voyage en Angleterre à mes 14 ans s’était littéralement offerte à moi, et je n’avais pas compris qu’elle attendait mon premier baiser.
En termes de réseaux sociaux, êtes-vous plutôt Instagram, Facebook, Tik Tok ou Snapchat et pourquoi ?
Jean-Léonard Polo : Instagram, mes posts sont vus, enregistrés, et partagés par le plus grand nombre.
Qu’est-ce que le numérique et les smartphones ont enlevé ou apporté à la photographie ?
Jean-Léonard Polo : De la concurrence, et une manière d’être plus exigeant dans mon travail photographique.
Couleur ou N&B ?
Jean-Léonard Polo : Les deux ont leur place dans mes créations.
Lumière du jour ou lumière artificielle ?
Jean-Léonard Polo : Je prends toutes les lumières à ma disposition et je m’adapte.
Votre cœur balance-t-il plus vers l’argentique ou le numérique ?
Jean-Léonard Polo : Numérique maintenant, ma série « Corps pour elles » aurait été plus compliqué à faire en argentique.
Quelle est la ville la plus photogénique selon vous ?
Jean-Léonard Polo : New-York, grande diversité de paysages et d’architectures à travers les 5 boroughs.
Si Dieu existait, lui demanderiez-vous de poser pour vous ou opteriez-vous pour un selfie avec lui ?
Jean-Léonard Polo : Je l’ai déjà pris en photo sans le savoir.
Si je pouvais organiser votre dîner idéal, qui serait à table ?
Jean-Léonard Polo : Des personnalités brillantes qui ne se connaissent pas entre elles, pour un dîner de découverte et de partage.
L’image qui représente pour vous l’état actuel du monde ?
Jean-Léonard Polo : La fonte des glaces.
Qu’est-ce qui manque dans le monde d’aujourd’hui ?
Jean-Léonard Polo : De l’humanité.
Si vous deviez tout recommencer ?
Jean-Léonard Polo : J’embrasserai Nadège.
Un dernier mot ?
Jean-Léonard Polo : Je le dirai sur mon lit de mort, pas avant.