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Le Questionnaire : Willy Cartier par Carole Schmitz

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Willy Cartier : Caméléon

Willy Cartier est un artiste polyvalent, né dans une famille imprégnée d’art sous toutes ses formes. Son père, danseur classique, peintre et écrivain, et sa mère, danseuse elle aussi, ont sans aucun doute influencé son parcours artistique. Dès son plus jeune âge, il se sent différent, avec sa longue chevelure noire qui attire les regards, parfois jugée trop longue par certains, mais qui devient finalement une partie intégrante de son identité.

Naviguant entre les coulisses des théâtres et des plateaux de télévision, Willy Cartier ne conçoit sa vie qu’au sein des milieux artistiques. Son allure singulière lui ouvre d’abord les portes du mannequinat, où il séduit des grands noms tels que Riccardo Tisci, Jean-Paul Gaultier et Karl Lagerfeld. Son physique spectaculaire, fruit de ses origines vietnamiennes, sénégalaises et françaises, lui vaut de nombreuses campagnes publicitaires et couvertures de magazines prestigieux.

Cependant, le cinéma reste une aspiration constante pour lui. Bien qu’il brille dans le monde de la mode, Willy Cartier ne se contente pas de cette réussite et explore d’autres formes d’expression artistique. Convaincu qu’il est impossible de se limiter à un seul moyen d’expression créative, il affirme son besoin de diversité. Ainsi, il pratique le dessin depuis son enfance et excelle également dans la peinture et la photographie. Ces différents médiums lui offrent une palette étendue pour exprimer librement sa créativité.

Bien plus qu’un mannequin renommé, Willy Cartier incarne la diversité artistique et prouve que l’expression créative ne connaît pas de frontières, qu’elle se manifeste à travers les traits d’un pinceau, les clics d’un appareil photo ou les pas d’une danse.

 

Instagram : @willycartier / @aerastudi0

 

Votre premier déclic photographique ?
Willy Cartier : La première pellicule argentique que j’ai fait développer.

L’homme ou la femme d’image qui a pu vous inspirer ?
Willy Cartier : Willy Vanderperre.

L’image que vous n’avez pas encore réalisée et qui vous trotte dans la tête ?
Willy Cartier : Un édito mode dans les nuages.

Celle qui vous a le plus ému ?
Willy Cartier : De manière générale, ce sont les portraits d’inconnus qui m’émeuvent.

Celle qui vous a mis en colère ?
Willy Cartier : Toutes les photos d’enfants survivants dans des zones de guerre.

Une image clé de votre panthéon personnel ?
Willy Cartier : Un portrait en double exposition shooté au Hasselblad.

Un souvenir photographique de votre enfance ?
Willy Cartier : Ma mère avait un caméscope. Enfant, je m’amusais à le brancher à la télévision pour filmer l’écran et créer des projections psychédéliques.

L’image qui vous obsède ?
Willy Cartier : Elle est tellement complexe que je ne peux la dénaturer en quelques mots.

Selon vous, quelle est la qualité nécessaire pour être un bon photographe ?
Willy Cartier : La spontanéité.

Le secret de l’image parfaite, s’il existe ?
Willy Cartier : L’imperfection.

Le/la photographe par qui vous aimeriez ou auriez aimé vous faire « tirer le portrait » ?
Willy Cartier : Jack Brigdland.

Un livre de photos indispensable ?
Willy Cartier : « Olga » de Ellen Von Unwerth.

L’appareil photo que vous utilisez aujourd’hui ?
Willy Cartier : C’est un secret. (rires)

Votre drogue préférée ?
Willy Cartier : No drugs, only passion !!!

Le meilleur moyen de déconnecter pour vous ?
Willy Cartier : Sauter en parachute.

Que voyez-vous lorsque vous apercevez votre reflet dans un miroir ?
Willy Cartier : Je ne me reconnais jamais, je suis toujours surpris.

Votre plus grande qualité ?
Willy Cartier : Ce n’est pas moi de le dire !

Votre dernière folie ?
Willy Cartier : Tomber amoureux.

Une image pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Willy Cartier : Une poubelle.

Le travail que vous n’auriez pas aimé faire ?
Willy Cartier : Banquier.

Votre plus grande extravagance professionnelle ?
Willy Cartier : Avoir shooté un projet spécial pour John Galliano.

La ville, le pays ou la culture que vous rêvez de découvrir ?
Willy Cartier : Le Japon.

L’endroit dont vous ne vous lassez jamais ?
Willy Cartier : Paris.

Votre plus grand regret ?
Willy Cartier : Ma règle est de ne pas avoir de regrets.

En termes de réseaux sociaux, êtes-vous plutôt Instagram, Facebook, Tik Tok ou Snapchat et pourquoi ?
Willy Cartier : Myspace parce que je n’y sens plus libre de faire quelque chose qui me ressemble.

Couleur ou N&B ?
Willy Cartier : Couleur.

Lumière du jour ou lumière artificielle ?
Willy Cartier : Lumière du jour.

Quelle est, selon vous, la ville la plus photogénique ?
Willy Cartier : New York.

Si Dieu existait, lui demanderiez-vous de poser pour vous, ou opteriez-vous pour un selfie avec lui ?
Willy Cartier : S’il existait, il serait un peu en nous tous auquel cas, je l’ai surement déjà pris en photo sans même le savoir !

Si je pouvais organiser votre dîner idéal, qui serait à table ?
Willy Cartier : Un diner en tête-à-tête avec Charlie Chaplin.

L’image qui représente pour vous l’état actuel du monde ?
Willy Cartier : La photo des 5 femmes en sous-vêtements sur leurs téléphones.

Le mot de la fin ?
Willy Cartier : Always create new dreams. (Ne cessez jamais de rêver)

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