Stéfanie Renoma : Rock’n Roll Attitude !
Son cœur balance entre mode et photographie, mais pourquoi choisir lorsqu’on peut faire les deux. Si son style est décalé, plutôt « sex, drugs & rock’n roll », elle place toujours l’art au centre de sa vision créative et propose des images généralement surprenantes. Si son univers est sensuel, ses influences lui viennent essentiellement de l’érotisme des années 70, synonyme d’humour et de liberté. Au masculin, féminin, elle préfère l’androgynie.
Pour Stéfanie, l’interprétation de tout ce qui touche aux arts, dépend du ressenti de chacun, de la vision que nous avons des choses et de la vie et de notre vécu aussi.
Hédoniste, elle pense aussi que la gourmandise doit faire partie de la vie et du partage car elle tue l’ennui.
Personnalité positive et créative, elle s’offre dès qu’elle le peut le temps de rêver pour créer plus encore.
Son crédo : croire en soi, oser essayer et ne jamais abandonner.
Website : www.stefanie-renoma.com & www.stefanierenomaphotography.com
Instagram : stefanierenoma
Votre premier déclic photographique ?
Stéfanie Renoma : Le travail de Helmut Newton et Guy Bourdin. Leur façon de voir le monde est une source d’inspiration inépuisable.
L’homme ou la femme d’image qui vous inspire ?
Stéfanie Renoma : Ma maman. Une créature d’une inspiration et d’une classe folle.
L’image que vous auriez aimé faire ?
Stéfanie Renoma : Photographier Alice Sapritch dans un vieux motel à Los Angeles.
Celle qui vous a le plus ému ?
Stéfanie Renoma : Il y en a tant.
Et celle qui vous a mis en colère ?
Stéfanie Renoma : Celles qui sont surfaites.
Une image clé de votre panthéon personnel ?
Stéfanie Renoma : L’horizon, la mer, les vieilles maisons qui racontent une histoire, les chambres d’hôtels et leurs secrets.
Un souvenir photographique de votre enfance ?
Stéfanie Renoma : Une photo de ma mère en robe ultra fendue et un boa et Serge Gainsbourg prise au Japon dans les année 80.
Sans limite de budget, quelle serait l’œuvre d’art que vous rêveriez d’acquérir ?
Stéfanie Renoma : Un tableau de Fontana.
Selon vous, quelle est la qualité nécessaire pour être un bon photographe ?
Stéfanie Renoma : Oublier la technique et raconter une histoire à chaque image . Se servir de ses émotions est la base absolue.
Le secret de l’image parfaite, s’il existe ?
Stéfanie Renoma : Lâcher prise et ne pas avoir peur de la rater. Se servir de ses émotions et jouer avec la lumière.
La personne que vous aimeriez photographier ?
Stéfanie Renoma : Toute personne qui a une âme sensible.
On dit que les photos capturent l’âme de ceux qui sont photographiés ?
Stéfanie Renoma : Je pense que c’est vrai !
Le photographe par qui vous aimeriez vous faire tirer le portrait ?
Stéfanie Renoma : Je préfère être derrière l’objectif.
Un livre de photos indispensable ?
Stéfanie Renoma : Les Polaroïds de Newton.
L’appareil photo de votre enfance ?
Stéfanie Renoma : un Polaroïd. Le côté unique en fait un outil cher à mon cœur.
Celui que vous utilisez aujourd’hui ?
Stéfanie Renoma : Un Canon.
Votre drogue préférée ?
Stéfanie Renoma : La bonne bouffe.
La meilleure façon de vous déconnecter ?
Stéfanie Renoma : Dormir pour rêver.
Quel est votre rapport personnel à l’image ?
Stéfanie Renoma : Assez floue !
Votre plus grande qualité ?
Stéfanie Renoma : L’écoute et l’empathie.
Votre dernière folie ?
Stéfanie Renoma : La folie est l’essence même de ma vie.
Une image pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Stéfanie Renoma : Un champ de blé.
Le métier que vous n’auriez pas aimé faire ?
Stéfanie Renoma : Alors là, ça demande réflexion …
Et si vous n’étiez pas devenu photographe ?
Stéfanie Renoma : Réalisatrice ou écrivain.
Votre plus grande extravagance professionnelle ?
Stéfanie Renoma : J’aime tellement ça, donc chaque jour doit avoir sa dose d’extravagance. Je dirais que j’ai la chance d’être entourée de personnes qui le sont, ce qui rend ma vie totalement extravagante.
Quelle est, selon vous, la différence entre la photographie et la photographie d’art ?
Stéfanie Renoma : Le message est différent. Une photographie d’art doit vous toucher et vous rappeler une part de quelque chose qui est en vous.
La ville, le pays ou la culture que vous rêvez de découvrir ?
Stéfanie Renoma : Le Japon.
L’endroit dont vous ne vous lassez jamais ?
Stéfanie Renoma : La Floride.
Votre plus grand regret ?
Stéfanie Renoma : Aucun. Ça ne sert à rien.
En termes de réseaux sociaux, êtes-vous plutôt Instagram, Facebook, Tik Tok ou Tweeter et pourquoi ?
Stéfanie Renoma : Instagram. C’est aujourd’hui un sourcing incontournable.
Qu’est-ce que le numérique et les smartphones ont enlevé ou apporté à la photographie ?
Stéfanie Renoma : Le smartphone rends les images plates et sans profondeurs. Ils capturent juste l’instant. Selon moi il ne peut remplacer un appareil photo.
Couleur ou N&B ?
Stéfanie Renoma : Les deux.
Lumière du jour ou lumière artificielle ?
Stéfanie Renoma : La lumière du jour pour ses ombres et ses contrastes.
Votre cœur balance-t-il plus vers l’argentique ou le numérique ?
Stéfanie Renoma : Le numérique.
Quelle est la ville la plus photogénique selon vous ?
Stéfanie Renoma : Elles le sont toutes, car chacune a des choses à nous raconter.
Si Dieu existait, lui demanderiez-vous de poser pour vous ou opteriez-vous pour un selfie avec lui ?
Stéfanie Renoma : Je lui demanderais de poser évidemment.
Si je pouvais organiser votre dîner idéal, qui serait à table ?
Stéfanie Renoma : Prince, Andy Wharol, Dali, Miley Cyrus, Cher, Thierry Mugler & Arsène Lupin.
L’image qui représente pour vous l’état actuel du monde ?
Stéfanie Renoma : Une forêt de champignons vénéneux.
Qu’est-ce qui manque dans le monde d’aujourd’hui ?
Stéfanie Renoma : Regarder l’autre, l’écouter et le surprendre. Les gens ont besoin attention.