Karl Hab : Fils de l’air !
Basé à Paris lorsqu’il ne court pas le monde, Karl Hab se distingue tant par son talent de photographe que par ses compétences en ingénierie aéronautique. Passionné d’aviation depuis toujours, son métier l’emmène régulièrement en voyage, l’occasion pour lui de saisir, à travers son objectif, ses passions pour le design, la mode, la culture urbaine et les voyages. Après plus de 15 années d’activité, Karl Hab incarne véritablement l’esprit du globe-trotter, explorant le monde avec un regard singulier.
Il a ainsi récemment réalisé « 24H » pour Air France, concept novateur au travers duquel il dévoile une vision captivante née de son expérience et de sa sensibilité artistique. Un ouvrage qui célèbre sans conteste l’art de voyager à la française et 90 ans d’élégance.
Mais c’est à l’occasion de son exposition « 24H PARIS » que le photographe a accepté de se soumettre à notre Questionnaire. Un projet conçu comme une suite aux projets 24H HONG KONG et 24H LOS ANGELES, et qui porte sur la vision unique de la ville de PARIS, à travers un certain regard et sous de nombreux angles.
Toutes ses images sont tous empreintes de la même esthétique, et marquées par son approche audacieuse et originale de la photographie.
Website : www.karlhab.com
Instagram : @karlhab
Actualité :
– « 24H PARIS », son exposition actuellement présentée sur les grilles de l’Hôtel de Ville de Paris jusqu’au 25 juin 2024.
– » 24H AIR France « , Un ouvrage à retrouver exclusivement sur airfrance.com. Imprimé en France sur papier issu des forêts Européennes certifiées et gérées durablement. Production Studio Palatine. 176 pages, 50 €.
Votre premier déclic photographique ?
Karl Hab : Cela s’est fait tout naturellement. Mon grand-père, qui possédait un petit studio à Paris appelé Studio de Chaillot, était photographe, mais il ne m’a jamais rien appris directement à ce sujet. Cependant, la photographie a toujours fait partie de notre patrimoine familial. Nous avons toujours eu un œil attentif aux images et aux films.
L’homme ou la femme d’image qui vous inspire ?
Karl Hab : Je n’en ai pas vraiment, je veux dire que j’en aime certains mais ils ne m’inspirent pas vraiment en tant que tels.
L’image que vous auriez aimé réaliser ?
Karl Hab : J’aurais aimé capturer la célèbre image des talons d’une femme synchronisés avec l’atterrissage d’un Boeing 747 de Guy Bourdin.
Celle qui vous a le plus ému ?
Karl Hab : Il y en a trop.
Et celle qui vous a mis en colère ?
Karl Hab : Je n’en ai pas vraiment.
Une image clé de votre panthéon personnel ?
Karl Hab : J’ai peut-être quelques photos aériennes de Los Angeles, ainsi que des photos de talons.
Un souvenir photographique de votre enfance ?
Karl Hab : Lorsque j’étais plus jeune, j’ai pris une grande variété de photos et j’ai également documenté de nombreuses choses.
Selon vous, quelles sont les qualités nécessaires pour être un bon photographe ?
Karl Hab : Un bon œil, et le sens de la lumière et de la composition.
Le secret de l’image parfaite, s’il existe ?
Karl Hab : Cela dépend de nombreux paramètres, je ne pense pas que l’image parfaite existe vraiment car c’est la capture d’un instant.
La personne que vous aimeriez photographier ?
Karl Hab : Des mannequins de mode intemporels, ainsi que des personnes souvent qualifiées de légendes. Il s’agit notamment de pilotes et d’astronautes légendaires.
Un livre de photos indispensable ?
Karl Hab : Très difficile de répondre. Disons, Peter Fischli & David Weiss : 800 Views of Airports.
L’appareil photo de votre enfance ?
Karl Hab : Canon EOS 350D – Yashica T5.
Celui que vous utilisez aujourd’hui ?
Karl Hab : Canon EOS 5D Mark IV, Leica CM, Pentax 67.
Comment décririez-vous votre processus de création ?
Karl Hab : Il ne faut pas trop réfléchir ; il suffit de passer à l’action et de faire preuve de patience. Visualisez l’image dans votre esprit.
Un projet à venir qui vous tient à cœur ?
Karl Hab : L’exposition présentant mon travail sur Paris, intitulée « 24H PARIS », actuellement présentée sur les grilles de l’Hôtel de Ville de Paris et ce, jusqu’au 25 juin 2024.
Votre drogue préférée ?
Karl Hab : Voir les levers et couchers de soleil.
La meilleure façon de déconnecter pour vous ?
Karl Hab : Lire un bon livre et prendre des photos.
Quel est votre rapport à l’image ?
Karl Hab : Presque toujours présent, certaines personnes prétendent qu’elles ne savent pas prendre des photos, mais c’est juste une question de point de vue.
Par qui aimeriez-vous être photographié ?
Karl Hab : Joel Meyerowitz.
Comment décririez-vous votre personnalité ?
Karl Hab : Humble, concentré, pragmatique, joyeux.
Une image pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Karl Hab : Cela dépend du billet.
La ville, le pays ou la culture que vous rêvez de découvrir ?
Karl Hab : L’Amérique du Sud et l’Océanie.
L’endroit dont vous ne vous lassez pas ?
Karl Hab : Paris.
Votre plus grand regret ?
Karl Hab : Ne pas avoir pris assez de photos quand j’étais jeune.
En termes de réseaux sociaux, êtes-vous plutôt Instagram, Facebook, Tik Tok ou Twitter ?
Karl Hab : Je préfère Instagram pour son côté pratique.
Couleur ou noir et blanc ?
Karl Hab : Les deux.
Lumière du jour ou lumière artificielle ?
Karl Hab : Je préfère généralement la lumière naturelle, mais la lumière artificielle a ses propres qualités intrigantes que j’apprécie à l’occasion.
Quelle est, selon vous, la ville la plus photogénique ?
Karl Hab : Paris, Los Angeles, Tokyo.
Si Dieu existait, lui demanderiez-vous de poser pour vous ou opteriez-vous pour un selfie avec lui ?
Karl Hab : N/A.
Qu’est-ce qui manque dans le monde de la photographie d’aujourd’hui ?
Karl Hab : Dans le paysage actuel de la photographie, il semble qu’il y ait un manque de véritable créativité et d’originalité, avec de nombreuses images qui se conforment aux tendances plutôt que de présenter des perspectives ou des récits uniques.
Si vous deviez recommencer à zéro ?
Karl Hab : Je prendrai davantage de photos.
Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous ?
Karl Hab : Qu’en restant fidèle à moi-même et en faisant preuve d’humilité, la persévérance consiste à ne jamais abandonner ou, à tout au moins, que je me suis efforcé de le faire au mieux de mes capacités.
La chose que l’on doit absolument savoir sur vous ?
Karl Hab : Ne jugez pas un livre à sa couverture.
Un dernier mot ?
Karl Hab : Continuer à faire les choses, ne jamais abandonner.
