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Le Questionnaire : Gian Paolo Barbieri par Carole Schmitz

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Gian Paolo Barbieri : Au-delà de la mode.

Gian Paolo Barbieri est une légende vivante de la photographie de mode, reconnu pour son talent exceptionnel et son esthétique raffinée. Explorateur infatigable de la beauté sous toutes ses formes, Barbieri a consacré sa vie à capturer l’élégance à travers l’objectif de son appareil photo. Son œuvre, marquée par un sens aigu de la composition et un usage magistral de la lumière, a immortalisé les visages les plus iconiques de la mode et du cinéma.

Au fil de sa carrière, il a collaboré avec les plus grandes maisons de couture, telles que Valentino, Armani, Yves Saint Laurent et Dolce & Gabbana, tout en contribuant à des publications prestigieuses comme Vogue, Vanity Fair et Harper’s Bazaar. Ses photographies, souvent inspirées par le cinéma et l’art classique, se distinguent par leur sophistication intemporelle et leur capacité à raconter une histoire en une seule image.

Ses voyages à travers le monde ont enrichi son regard artistique, lui permettant de capturer des cultures et des paysages divers avec la même finesse et sensibilité qu’il applique à ses portraits de mode. Grâce à son approche unique et à son œil infaillible pour le détail, Gian Paolo Barbieri continue d’influencer et d’inspirer les générations futures de photographes.

 

Actualité :

Exposition : « Behind Fashion » jusqu’au 31 aout 2024

HOUSE OF LUCIE OSTUNI – CORSO GARIBALDI 1674, OSTUNI, ITALY

Website : fondazionegianpaolobarbieri.it

Instagram : gian.paolo.barbieri

 

Votre premier déclic photographique ?
Gian Paolo Barbieri : La reconstitution de pièces de théâtre ou de films avec The Trio, un groupe créé avec mes amis. Avec l’appareil photo, j’ai été témoin de toutes nos créations.

L’homme ou la femme d’image qui vous a inspiré ?
G.P.B. : Richard Avedon.

L’image que vous auriez aimé prendre ?
G.P.B. : La reine Elizabeth II.

Celle qui vous a le plus ému ?
G.P.B. : J’ai pris beaucoup de photos de la nature et chacune d’elles me touche, la connexion est trop forte.

Et celle qui vous a mis en colère ?
G.P.B. : Le son des cloches d’église.

Quelle photo, selon vous, a changé le monde ?
G.P.B. : Elle n’a pas encore été prise.

Et quelle photo a changé votre monde ?
G.P.B. : La première fois que mon frère m’a emmené au cinéma : j’ai vu des images se succéder, c’est là que mon monde a changé.

Qu’est-ce qui vous intéresse le plus dans une image ?
G.P.B. : L’équilibre entre tous les éléments.

Quelle est la dernière photo que vous avez prise ?
G.P.B. : La photo de Julietta pour mon projet sur Shakespeare.

Une image clé dans votre panthéon personnel ?
G.P.B. : Le premier portrait que j’ai pris d’Evar en 1989.

Un souvenir photographique de votre enfance ?
G.P.B. : Les baignades que je faisais avec mon père.

Selon vous, quelle est la qualité nécessaire pour être un bon photographe ?
G.P.B. : Se nourrir de ses passions, se nourrir de culture, ne jamais cesser d’être curieux et croire en sa propre imagination.

Qu’est-ce qui fait, selon vous, une bonne photo ?
G.P.B. : L’important est qu’elle communique quelque chose et vous fasse ressentir quelque chose.

Qui aimeriez-vous photographier ?
G.P.B. : La Sicile dans son ensemble.

Un livre de photographie essentiel ?
G.P.B. : « Shots of Style, Great Fashion Photographs » chosen by David Bailey.

L’appareil photo de votre enfance ?
G.P.B. : Voigtländer Bessa 6×9.

Celui que vous utilisez aujourd’hui ?
G.P.B. : Leica SL.

Un projet à venir qui vous tient à cœur ?
G.P.B. : Le livre de Polaroid.

Votre addiction favorite ?
G.P.B. : Les orchidées.

La meilleure façon pour vous de déconnecter ?
G.P.B. : Voyager aux Seychelles.

Quelle est votre relation personnelle avec l’image ?
G.P.B. : C’est ma sève vitale, ce qui a toujours accompagné ma vie quotidienne.

Par qui aimeriez-vous être photographié ou auriez-vous aimé être photographié
G.P.B. : Par personne.

Votre dernière folie ?
G.P.B. : Acheter 4 lapins, 2 femelles et 2 mâles, vous pouvez imaginer…

Une image pour illustrer un nouveau billet de banque ?
G.P.B. : Le visage de Tom of Finland.

Couleur ou noir et blanc ?
G.P.B. : Noir et blanc, la couleur est vulgaire.

Lumière du jour ou lumière de studio ?
G.P.B. : Les deux.

Quelle est, selon vous, la ville la plus photogénique ?
G.P.B. : Marrakech.

Si Dieu existait, lui demanderiez-vous de poser pour vous ou opteriez-vous pour un selfie avec lui ?
G.P.B. : Je lui demanderais plutôt de faire mon portrait.

En termes de réseaux sociaux, êtes-vous plus Instagram, Facebook, TikTok ou Twitter et pourquoi ?
G.P.B. : Je ne me soucie pas de ces choses, je crois au contact physique. Ils sont juste des outils de travail.

Pensez-vous que l’explosion des réseaux sociaux a changé notre relation à l’image ?
G.P.B. : Absolument.

Que représente la photographie dans votre univers créatif ?
G.P.B. : Ma vie, ma passion, mon tout.

Quel est, selon vous, le but de l’art ?
G.P.B. : Rendre la vie plus belle.

L’image qui représente pour vous l’état actuel du monde ?
G.P.B. : La situation est tellement complexe que je trouve compliqué de la cerner en une seule image.

Le métier que vous n’auriez pas aimé faire ?
G.P.B. : Politicien.

Votre plus grande extravagance professionnelle ?
G.P.B. : Faire fermer tout le port par le gouverneur de Port-Soudan et soulever un chameau avec une grue.

Quelle question pourrait vous faire perdre votre calme ?
G.P.B. : Celle-ci.

Et la question que vous aimeriez que l’on vous pose mais qu’on ne vous a jamais posée ?
G.P.B. : Personne n’a jamais fait allusion au fait que j’ai découvert que j’étais gay.

Quelle est la dernière chose que vous avez faite pour la première fois ?
G.P.B. : Boire de la bière sans alcool.

La ville, le pays ou la culture que vous rêvez de découvrir ?
G.P.B. : Les tribus de la vallée de l’Omo.

L’endroit dont vous ne vous lassez jamais ?
G.P.B. : Les Seychelles.

Votre plus grand regret ?
G.P.B. : Ne pas avoir réalisé que j’étais heureux.

Si je pouvais organiser votre dîner idéal, qui serait à table ?
G.P.B. : Les gens que j’aime.

Selon vous, qu’est-ce qui manque dans le monde d’aujourd’hui ?
G.P.B. : L’empathie.

Si vous deviez tout recommencer ?
G.P.B. : Je referais tout exactement de la même manière.

Ensuite, que voudriez-vous que les gens disent de vous ?
G.P.B. : Ce qu’ils veulent, en espérant des choses positives.

La chose que les gens doivent absolument savoir sur vous ?
G.P.B. : J’aime manger à la lumière des bougies.

Un dernier mot ?
G.P.B. : La vie.

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