Directrice adjointe en charge des Arts plastiques, au sein de la Direction générale de la création artistique du ministère de la Culture depuis janvier 2018, Béatrice Salmon a précédemment exercé les fonctions de directrice du FRAC – Fonds régional d’art contemporain de Bretagne (Rennes), conseillère arts plastiques (DRAC Centre), inspectrice de la création artistique (ministère de la Culture), et conservatrice au Cabinet d’art graphique du Musée national d’Art moderne – Centre Pompidou. Alors qu’elle occupait le poste de directrice du musée des Beaux-arts de Nancy puis du musée des Arts Décoratifs à Paris, elle y a conduit des chantiers de rénovation de grande ampleur. Elle a également été conseillère culturelle et scientifique au sein de l’Ambassade de France en Belgique, à Bruxelles pendant 4 ans.
Le Centre national des arts plastiques est l’opérateur du ministère de la Culture qui agit dans le champ des arts plastiques et du design : il est chargé de la gestion du Fonds national d’art contemporain. À travers une politique de dépôts et de prêts, ses collections ont vocation à être à disposition de tous les publics sur tous les territoires, en France comme à l’international.
Béatrice Salmon mettra en œuvre le projet de déménagement du Cnap sur un site unique à Pantin à l’horizon 2022. Une relocalisation qui permettra de réunir les services et les réserves des collections, qui seront en partie mutualisées avec celles du Mobilier national. Le nouveau bâtiment, conçu par les agences BRUTHER et DATA, sera également un lieu ouvert à l’ensemble des professionnels des arts visuels.
Parmi ses missions principales, le Cnap propose différents dispositifs de soutien à la création aux artistes, mais aussi à tous les acteurs du domaine : galeristes, commissaires d’expositions, critiques, chercheurs, éditeurs. Avec son site cnap.fr, il est aussi un important centre de ressources pour l’ensemble de l’écosystème des arts visuels.
Le projet de Béatrice Salmon pour le Cnap consiste à poursuivre ces actions de soutien tout en leur donnant davantage de visibilité. Avec plus d’informations disponibles, mais aussi plus d’expertise et de rencontres, elle ambitionne que le Cnap soit toujours davantage un service public à l’écoute de tous les acteurs de l’art contemporain.