Le festival de photographie de Tbilisi, en Géorgie, présente le journal intime de Stanley Greene, sujet d’une exposition fascinante intitulée See You In My Dreams !. Elle est tirée de la collection privée de correspondances et d’images du photographe américain avec son amie Anna Shpakova. Elle avait alors 25 ans et lui 50 ans. Elle contient trente Polaroïds et trente lettres adressées, réalisées à Paris et à Moscou entre avril et septembre 2001. Ce journal intime, forme reprise dans l’exposition, est une intention de rappeler les souvenirs et d’accepter le décès d’un ami cher. « L’idée de l’exposition est venue au moment même de ma connaissance de sa perte et du chagrin qu’elle a provoqué, comme une envie de partager quelque chose de spécial, à tous », explique Anna Shpakova. « Quelque chose de sacramentel, que vous ne pouvez pas retenir et ne pas partager. Stanley était pour la plupart un photographe légendaire, dont les guerres et la couverture d’injustice sociale resteront dans l’histoire de la photographie … Pour moi, il était un maître du monde éminent, et je suis reconnaissante d’avoir fait partie de son monde. En tant que passionné chercheur de la vérité, vrai romantique et poète, écrivain passionnant et amoureux, il m’a montré la beauté au-delà de la pensée … Ces innombrables lettres et polaroïds sont devenus une preuve d’une romance à une époque où nous étions inconscients de la chute du monde. Une série de trente lettres et de polaroïds, est donc apparue au printemps et à l’été 2001, accompagnant une romance et devenant maintenant une narration. Ensemble, ils nous permettent de pénétrer, sans être des voyeurs, dans l’intimité du rythme singulier de Stanley Greene. À l’image de ta poésie et de tes mots, tous ces mots, que j’aimerais aujourd’hui encore te répéter. »
See You In My Dreams! : Le journal intime de Stanley Greene
Tbilisi Photo Festival
Du 13 au 20 septembre 2017
Tbilisi, Georgia
