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Laurent Millet, l’astrophile

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La galerie Particulière, à Paris, expose les images à la fois scientifiques et poétiques de ce photographe qui a reçu le prix Niépce en 2015.

Au bord d’espaces déserts, à la limite de là où le vide attire à lui tout ce que l’homme peut bien faire pour tenter d’exister, un personnage et des installations aux apparences incertaines nous font face. Des bribes d’architectures, d’observatoires, d’appareils de mesure, campent un théâtre énigmatique. Les machines célibataires se disputent l’espace avec l’interprète humain dans une rencontre dont la photographie assure en même temps les conditions et la finalité. Les objets déconstruisent l’espace, alimentent la distance, et contribuent à construire un paysage unique, à la fois théâtralisé et réel grâce au miracle photographique. C’est ainsi que Laurent Millet dérive dans l’imaginaire scientifique. Une sorte de mélodie s’élabore devant ces arrières plans dont parle si bien l’écrivain autrichien Rainer Maria Rilke : « C’est au loin, dans des arrières plans éclatants, qu’ont lieu nos épanouissements. C’est là que sont mouvements et volonté. C’est là que se situent les histoires dont nous sommes les titres obscurs. C’est là qu’ont lieu nos accords, nos adieux, consolations et deuil. C’est là que nous sommes, alors qu’au premier plan nous allons et venons. »

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