Un squelette de petit oiseau dérive dans le courant ondoyant d’une rivière, les tendons intacts relient les os entre eux, une aile est restée. Poétique et naturaliste, la vidéo Ô gué, ma mie, ô gué (2006), ouvre la grande exposition que le musée des Beaux-Arts d’Angers consacre à l’œuvre de Laurent Millet. Sous la houlette de Christine Besson, conservateur en chef aux musées d’Angers, 200 pièces, dont trois vidéos et une sculpture, retracent dix-sept ans de la carrière d’un photographe à la pratique profondément originale.
« Laurent Millet est une figure assez rare de cet équilibre entre une histoire spécifique de la photographie et l’association de celle-ci à toutes les pratiques artistiques », dit de lui Michel Poivert dans le catalogue.
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