Till Human Voices Wake Us emprunte son titre à une ligne de The Love Song of J. Alfred Prufrock de T.S. Eliot, un poème sur la noyade dans les souvenirs. C’est une méditation sur la joie d’être dans l’eau et le contraste entre cette joie et le pouvoir absolu de l’océan. Nous nous laissons aller à ces forces que nous croyons nos compagnons de jeu et qui vont, un jour, nous détruire. Le plaisir est l’excitation provoquée par une sensation unique: celle de succomber à un pouvoir qui nous dépasse, de reconnaître notre mortalité en trompant la mort un bref moment.
Kramer O’Neill est un photographe, animateur et graphiste qui a récemment déménagé de Brooklyn à Paris. Ses courts-métrages et créations sonores ont figuré dans de nombreux festivals internationaux, et sa photographie a été exposée dans des galeries à New York, Londres, Paris, Louisville, Turin, Cardiff et Los Angeles. Il est l’un des membres fondateurs du collectif de photographes strange.rs et a reçu de l’organisation Design Trust for Public Space, une bourse pour un projet photographique intitulé Same Time Every Day. Des extraits de cette série ont été exposés dans la station de métro Atlantic Avenue à Brooklyn en 2011. Il a publié deux livres de photos, Pictures of People and Things 1 et Till Human Voices Wake Us en vente sur son site internet et dans de nombreuses libraries.
Livre
Till Human Voices Wake Us
Photographies by Kramer O’Neill
Couverture rigide
26x22cm, 80 pages
ISBN 978-1-4507-7251-8
