Italien d’origine, j’ai passé beaucoup de temps à m’émerveiller devant la puissance de l’art qui jallonne tout le pays, autant en peinture qu’en sculpture.
Avec ce travail, j’ai voulu rendre un hommage aux grands maîtres de la peinture de la Renaissance et à ces tableaux qui m’impressionnent tant, et que l’on peut admirer dans les églises italiennes, si nombreuses, si magnifiques.
Inspiré par ces ambiances, j’ai voulu revisiter ces tableaux avec des œuvres sur lesquelles les chaudes carnations des personnages se sont au fil du temps voilées, souvent recouvertes d’une fine couche de suie que la fumée des cierges y a déposée.
Les siècles ont passé et le temps leur a parfois été cruel, en infligeant à la toile des injures dont quelques déchirures témoignent : simples écorchures, fissures, crevasses profondes…
Elles ont laissé des cicatrices ou stigmates sur la chair d’un homme prostré.
Dans ces images, le religieux n’est pas si loin…
Joseph Caprio