Le Surréel dans le réel
Notre espèce humaine a utilisé l’environment de la croûte planétaire à ses propres fins: habitation, cultivation, exploitation—jusqu’au point d’abus—tout en étant inspiré en même temps par sa beauté.
Cette oeuvre pousse ce rapport un pas en avant, en explorant les liens profonds entre les formes de la croûte minérale et la conscience humaine. Le concept clef en est la paréïdolie, soit la tendance des gens de voir des objet familiers dans des formes naturelles, tels roches, glace, nuages, etc. La femme dans la lune est l’exemple classique.
Cependant, l’art moderne et contemporain nous ont permit d’aller au-delà des lieux communs dans ces associations. Or, les leçons des peintres surréalistes ont ouvert une voie à la représentation graphique de l’inconscient, tandis que les Abstract Expressionists ont prétendu de “rendre visible l’énergie” même, comme dit Jackson Pollock. En tant que des produits de la dynamique des fluides, nés des éons d’érosion du vent de de l’eau, ainsi que des mouvements tectoniques, et les coulées tordues de la lave, des configurations d’énergies, elles, sembleraient d’être un produit normal. En plus ce même vaste inventaire de formes ne peut que générer des figures aussi. Celles-ci peuvent étre soit évidentes, soit suggérées. Fréquemment elles sont plus farfelu encore que celles imaginées par les surréalistes ou même des auteurs d’art brut. Voilà l’allure ce ce genre de la photographie: on découvre et présente des images comme rien qu’on a jamais vues avant, pourtant reconnaissables et provocatrices.
Joël SIMPSON trouva la synthèse de ses fascinations pour la photographie de paysage, pour la géologie, et pour l’art surréaliste dans son portfolio la plus récente: Le Surréel dans le réel. Pendant les deux dernières décennies il a voyagé beaucoup dans l’ouest des Etats-unis, le Canada, et aux endroits en Europe et le monde entier, à la recherche des sites géologiques pour fournir la matière brute pour ses visions géo-esthétiques.
Son oeuvre (autre que celle-ci) a été exposé à Paris (au Musée de l’érotisme), Tours, Rome, Barcelone et maintes autres galeries et foires d’art dans les E-U. On a diffusé ses images dans Silvershotz (Australie), View Magazine (Bruxelles), Camera Arts (Boulder, Colorado), Focus Exposures (internet), et Natural History Magazine, entr’autres.
Parmi ses prix sont dix Black and White Spider Awards (2012–2020), y compris l’inclusion parmi les 10 Meilleurs photographes de paysage de 2019, et le 18ème en 2021 par One Eyeland (Inde). Son livre Earthforms: Intimate Portraits of Our Planet (Les Formes de la terre: portraits intimes de notre planète), fut le sujet d’un article de couverture de Natural History Magazine (juin, 2019) et gagna le Nautilus Gold Award for Art and Photography de la même année. Un livret de 50 pages Playgrounds for the Mind (Terrain de jeu pour l’esprit) est sorti en 2021.