Mort et vie, création et destruction, c’est le cycle naturel. Mais en Biélorussie, les anéantissements semblent se répéter et se répondre plus vite qu’ailleurs ne laissant que peu de temps au pays pour se relever, comprendre, briser ses chaines. L’influence d’hier est souvent imposée; les ressemblances, irrémédiables ?
A l’heure de la mise en service de la nouvelle centrale nucléaire d’Astravets 32 ans après la catastrophe de Tchernobyl, dont les biélorusses sont encore les premières victimes, cette série se penche sur les traces de l’histoire du pays afin d’éclairer un peu mieux son présent.
« La mémoire est constitutive de l’identité. » « C’est justement la discontinuité, l’intermittence qui caractérise le mieux la mémoire collective biélorusse. »Tatiana Gloukhova, L’identié bélarusse : la mémoire collective et les constructions contemporaines.
75012 Paris