Rechercher un article

Jean-Jacques Moles – Mamie Gene est partie rejoindre son papi valseur

Preview

Geneviève Creysse est née le 9 octobre 1927 à Gandalou, Tarn-et-Garonne.
Ses parents, David et Ernestine Creysse, habitaient alors à Laujol, lieu dit « La Brousse », commune de Moissac.
Huit frères et soeurs composaient la fratrie: Clovis et Moïse pour les garçons. Geneviève, Zoé, Aline, Denise, Colette et Jackie pour les filles.
Après sa scolarité à l’école de Saint Julien, Geneviève seconda sa maman dans les tâches ménagères et auprès des soeurs plus jeunes.
Ensuite elle trouva du travail chez Duchêne le minotier à Moissac. Elle s’y rendait à vélo.
Elle ne tarda pas à rencontrer l’amour en la personne de Raymond Moles, alors facteur à la poste de Moissac.
Ils se marièrent le 20 janvier 1947 à Montesquieu.
En 1952, Jean-Jacques arriva, premier fruit de cette union. Le trio se déplace alors à moto.
Raymond réussit le concours interne de receveur des postes et la petite famille dut quitter le département en 1954 pour Ayssènes, dans le sud Aveyron. Geneviève secondait son mari au guichet et assurait l’entretien du local.
Ainsi sa vie fut rythmée au gré des affectations successives: deux ans plus tard, en 1956, la famille retrouva le Tarn-et-Garonne pour s’installer durablement à Sérignac. Patricia y vit le jour en 1961.
Une 4 chevaux puis une dauphine Renault, avant la coccinelle de Volkswagen, leur permirent de garder le lien avec le reste de la famille.
Arriva le temps des congés payés. D’abord en camping puis dans la caravane construite patiemment par Raymond, tous les étés, la famille prend du bon temps au bord de la mer, de l’océan ou encore à la montagne.
Le long séjour en Lomagne, riche en amitiés et en bonheurs simples, aura marqué la famille entière.
En 1969, nouveau changement vers Mauzac, en Dordogne avant de retourner en Tarn-et-Garonne, à Meauzac.
Geneviève continuera d’assumer avec sérieux ses fonctions dans les bureaux de postes successifs.
1979: l’heure de la retraite a sonné. Prévoyant, le couple a préparé le nid, route des vergers, à Moissac.
Geneviève travaillera quelque temps au conditionnement des pommes à la Stanor de Moissac ainsi qu’au triage du raisin à la saison.
C’est le temps du jardin, des voyages organisés, des après-midi belote en famille, des lotos de la FNACA, des repas dominicaux avec les enfants, les petits enfants Aurélien, Jérémie, Joris , Guillaume et Manon.
Mamie Gene est plébiscitée par tous comme la championne des crêpes et du riz au lait !
Raymond et Geneviève sont animés de la même passion pour la danse : ils s’y adonnent avec générosité, fidèles au parquet de Garganvillar, amateurs des fêtes locales, partageant les plaisirs avec frères et sœurs et amis.
En 2014, la maladie, brutale, de Raymond conduit le couple en maison de retraite, à la Barbacane, à Larrazet.
Geneviève ne cessera de l’accompagner avec tendresse.
Raymond y aura fini ses jours le 21 décembre 2017. Ils ont atteint cette année-là les 70 ans de mariage!
Fin 2018, Geneviève ne semble plus avoir goût à la vie, refusant de s’alimenter, elle se sera laissée aller en douceur…
Elle nous laisse l’image d’une femme discrète, tendre et fidèle.
Une « petite mamie » sans histoire.
Notre Gene sourire,  partie rejoindre son  papi valseur .

 

Jean-Jacques Moles, avril 2019

Merci de vous connecter ou de créer un compte pour lire la suite et accéder aux autres photos.

Installer notre WebApp sur iPhone
Installer notre WebApp sur Android