« Les œuvres les plus belles sont celles où il y a le moins de matière » Gustave Flaubert doit se retourner au fond de sa tombe. Depuis ses débuts, la française Isabelle Chapuis ne cesse de jouer avec ces mêmes matières : coton, tissus fins, textures aqueuses ou volatiles, gaz. Dans sa nouvelle série Barbapapa, exposée à la Bibliothèque National de France à l’occasion de la bourse du talent remportée en 2012, elle se prend de passion pour la rose confiserie. Son modèle à la beauté froide porte le produit en chapeau, coiffe, veste, ceinture ou manteau. Loin de l’univers enfantin associé à la Barbapapa, la série de la photographe s’attache d’avantage au contraste des couleurs et textures, non sans une pointe d’humour lorsque l’enfant mannequin se retrouve submergé par la confiserie. Avant tout esthétiques, ces images ont le goût des tendances en terme de photographie de mode. Le parfum de la friandise.
Isabelle Chapuis, Barbapapa
Jusqu’au 17 février 2013
BNF
11 Quai François Mauriac
75013 Paris
France
