À New Richmond, les randonneurs peuvent être surpris de découvrir, au détour d’un arbre, la série pop Fallen Princesses de l’artiste canadienne Dina Goldstein. Ce travail créé entre 2007 et 2010, qui a été largement apprécié sur la Toile, captive et contraste avec la nature qui lui sert aujourd’hui de lieu d’exposition.
Née à Tel-Aviv, celle qui a amorcé une carrière de photojournaliste et commencé son parcours professionnel en couvrant une partie du conflit israëlo-palestinien décide finalement de dénoncer d’autres vérités en se basant sur ses histoires personnelles. Après de nombreuses collaborations avec des magazines, elle démarre son projet en s’inspirant de divers évènements de sa vie, et confronte ces “héros”, issus des contes classiques, à la réalité de notre temps : Cendrillon perdue dans un bar, une Petite Sirène enfermée dans un aquarium, Rapunzel en traitement de chimiothérapie. La photographe démystifie le culte de la princesse à l’aide de mises en scène détaillées et détourne ces personnages sans faille, vers des préoccupations du XXIe siècle que sont la maladie, l’obésité ou encore la chirurgie esthétique.
Après Fallen Princesses et In the Doll House, qui illustre le quotidien plastique de Ken et Barbie, Dina Goldstein poursuit actuellement une troisième série grands formats nommée Gods of Suburbia, depuis son studio installé à Vancouver.
FESTIVAL
Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie
Fallen Princesses, de Dina Goldstein
De mi-juillet à mi-septembre
Parc de la Pointe Taylor
103, boulevard Perron Est
New Richmond, Canada