Silhouettes d’hommes. Qui pourraient être des femmes. Apparitions, disparitions, entrelacs de corps. Seuls, abandonnés, lointains, presque là. Dans un mouvement ultime avant l’effacement, la photographe nous restitue leur existence. Entre la mort et la vie. Comme ressuscités. Les membres se dessinent telles des ombres, des encres, en un dernier souvenir -la mémoire des corps. Une réapparition s’amorce. Frédérique Jouval