François Delebecque, issu d’une famille d’esthètes, élevé à Strasbourg, Milan puis Paris, est né à La Baule, un lieu de villégiature familiale. Villeggiatura : ville di delizia.
Pensionnaire à Rome, il y pratiquera totalement cet exercice d’admiration dans l’enceinte de la Villa Medicis. La photographie peu à peu s’étoffe en installations et prend du volume. François développe son épopée par allusions et rapprochements. C’est un joueur corporel et cérébral, la complexité lui sied à condition de ne jamais perdre le fil de l’humour.
Son travail de photographie est une étape, il s’installe là où son regard se pose, où construire une narration. Sillonner les paysages au gré ou à la demande suppose une dynamique du mouvement auquel il se plie avec souplesse : entraînement physique oblige. La discipline n’est pas exempte de rigueur mentale, c’est entendu, mais chez lui elle s’additionne d’improvisations surprises que l’on pourrait croire jeux de rebrousse-poils.