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Festival Les Vagamondes : I Was Here – I Saw Here : Omar Victor Diop

Preview

Omar Victor Diop vit et travaille à Dakar où il est né en 1980.

Il a recours à la photographie, au stylisme et à la scénographie pour retranscrire l’Histoire, la modernité des sociétés africaines et leurs styles de vie.

 

liberty (2016-2017)

Par un jeu de références visuelles mêlant autoportraits et mises en scène, Liberty revisite une histoire qui s’étend sur plusieurs siècles, sur un territoire couvrant souvent plusieurs continents et rassemblant une mémoire collective de la protestation noire.

Le ton de Liberty n’est pas celui de la lamentation,mais plutôt celui du recueillement, de la solennité et de la célébration de la quête infernale d’une liberté trop souvent bafouée.

Omar Victor Diop présente ce travail comme« une nouvelle tentative de procéder à une narration réinventée de l’histoire du peuple noir, et partant, de l’histoire de l’humanité et celle de la notion de Liberté ».

 

diaspora (2014)

L’identité et la découverte, aussi bien au niveau collectif que personnel sont les thèmes principaux du projet Diaspora d’Omar Victor Diop. Voyage dans le temps, cette série photographique révèle et approfondit une histoire rarement racontée sur le rôle des Africains hors de l’Afrique.

De par ce travail, Omar Victor Diop nous oblige à reconsidérer notre conception de l’histoire et il apporte des réponses à son perpétuel questionnement, à son dialogue avec lui-même sur son identité en tant qu’artiste et en tant que personne.

Omar Victor Diop a commencé la recherche pour ce projet lors d’une résidence de quatre mois en Espagne, à Malaga, où il se trouvait en position d’étranger. Pour ce premier chapitre, il s’est concentré sur l’Europe du 15e au 19e siècle.

Inspiré par la multitude d’œuvres d’art baroque créées à l’époque, Omar Victor Diop envisage cette ère comme marquant le début d’une période d’interactions intenses (et auparavant inexistantes) entre l’Afrique et le reste du monde. En s’inspirant de portraits de notables Africains ayant marqués l’histoire européenne, il oppose et compare son parcours de vie et son héritage aux leurs, tout en retraçant les destins uniques des voyageurs et de ceux qui se trouvent dans un environnement étranger.

Pour la première fois, il se met lui-même en scène dans son art, adoptant ainsi dans la position de narrateur et de personnage à la fois, et s’obligeant à affronter directement ses propres doutes. Il fait référence au monde du sport, celui du football en particulier, afin de montrer la dualité d’une vie de gloire et de reconnaissance qui est aussi une vie passée à être «l’autre ». On retrouve ce paradoxe aussi bien chez les footballeurs d’aujourd’hui que chez les hommes représentés dans ses autoportraits.

Ambitionnant d’élargir son propos à l’Asie, les Amériques et le Moyen-Orient, Omar Victor Diop espère que son travail pourra prendre place au sein du débat actuel sur l’immigration et la migration, sur leurs impacts et sur les accusations auxquelles elles doivent faire face. Il espère également pouvoir changer la manière dont sont perçus les récits d’Africains découvrant le monde.

Raquel Wilson, programmatrice culturelle

 

studio des vanités (2013)

portraits posés de la scène culturelle africaine

Voici les nouveaux visages des cultures urbaines du continent. Ils sont noirs, arabes, blancs, qu’importe. Ils sont créatifs et ambitieux, mais surtout, ils travaillent à faire de leurs visions une réalité. Je dresse le portrait d’une génération qui œuvre à positionner l’urbain africain en tant que creuset de la création contemporaine, lieu d’échanges et de production.

Il s’agit ici d’aller au-delà de l’exercice purement représentatif qui veut que chaque portrait soit l’« immortalisation» d’un sourire niaisement endimanché. La démarche est collaborative, en ce sens que le sujet et moi-même assemblons des indices vestimentaires et décoratifs porteurs

d’affirmations identitaires, de translations sociales, de «sartorial statements ».

Bienvenue dans ce Studio des Vanités. Ici, paraître, c’est déjà une façon d’être. Les vanités qui se laissent éclore ici sont joueuses, optimistes et conquérantes. Elles offrent au monde ce dont il les a nourries : une âme créole.

Omar Victor Diop

 

commissariat Emmanuelle Walter et Ange-Frédéric Koffi

coproduction La Filature, Scène nationale – Mulhouse

courtoisie Galerie MAGNIN-A, Paris et Galerie Cécile Fakhoury

 

I Was Here – I Saw Here

exposition photo (Festival les Vagamondes)

du 14 janvier au 23 février 2020

La Filature, Scène nationale

20 allée Nathan Katz – Mulhouse

www.lafilature.org

www.omarviktor.com

www.magnin-a.com

 

 

 

 

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