L’idée est née durant une soirée de beuverie, lors de laquelle un ami me photographiait sans répit ; il me trouve photogénique. J’ai saisi un journal posé à côté de moi, lui disant que quitte à mitrailler, autant se montrer original. J’ai ensuite exploité le filon en photographiant mes amis photographes, amateurs pour la plupart. Puis, au gré de rencontres, lors de vernissages, séances de signatures et expositions, j’ai commencé à l’enrichir avec les portraits de photographes renommés, sans autre but que le plaisir de faire. Le principe de la simulation d’un rapt répond à certaines règles : la “cible” n’est jamais informée, au risque d’arriver comme un cheveux sur la soupe et ne pouvoir réaliser un portrait ; c’est le jeu.
Fabrice Deutscher
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