En 1993, Estevan Oriol était le manager de tournée de House of Pain. Son père, Eriberto Oriol, un photographe, avait donné à son fils un appareil, lui avait dit de prendre des photos. Oriol se rappelle avoir trouvé cela déroutant. « La plupart des gens avec des appareils sont des paparazzi ou des touristes. Ils sortent leurs appareils pour tout et n’importe quoi. Je ne voulais pas ressembler à cela. Encore aujourd’hui, je trouve ça bizarre de le sortir », révèle-t-il.
Oriol a toujours apprécié les voitures et les pratiques des « lowriders » de Los Angeles. En 1989, il a acheté une Chevy Impala de 1964 à un ami pour 1500 dollars. Au fil des années, il l’a transformée, la rendant à sa gloire d’origine. La voiture a connu quatre versions depuis cette époque, et Oriol en prépare actuellement une cinquième.
Ce genre de passion traduit un amour pour le travail manuel, les machines de notre âge, les voitures, les appareils. Oriol décrit Los Angeles comme son domaine, dont il parcourt les quatre coins pour prendre des photos. Il explique : « mon Los Angeles, ce sont les plages, les montagnes, tout. Beverly Hills, Hollywood, South Central, East LA, Downtown. Il y a tellement de quartiers si différents. Je vais partout. Il y a ici un livre de 300 pages qui attend d’être réalisé. »
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