Éric Alcyon présente la nouvelle version de sa série photographique Utopia II. Cette série porte sur la crise économique de la dette souveraine grecque.
Né en 1968, Eric Alcyon découvre la photographie lors d’études au Québec, poursuivies à l’Université Paris 8-Vincennes, accompagnées de commandes et d’expositions, notamment au Mai de la photographie de Reims avec une série intitulée Hypermarché qui montre son intérêt pour les “photographes des années Thatcher” tels que Martin Parr et surtout Nick Waplington. Installé à Londres, il entre au Central Saint Martin College of Art and Design élargissant son champ d’action aux Arts plastiques dont l’installation. Un premier projet monumental, Marbre (1,60×3,40×1,30m) est réalisé en Grèce en 2012. Entre 2011 et 2014, il vit dans les Cyclades où il réalise quatre séries photographiques nommées Utopia sur la crise économique grecque. De retour à Paris, il déploye une pratique polymorphe de l’image comme en témoigne l’appropriationnisme critique de la série Star Trek à Salo publiée dans L’Œil de la photographie. Ce retour voit le premier volet d’Indifférence publique exposé à la Maison du Geste et de l’Image en 2020. Soutenu par une aide du C.N.A.P., il produit le second volet à Londres en 2022, présente Paris under attack à La réserve, et la série Zones de fret dans l’exposition collective Rencontres urbaines à l’Espace Voltaire. L’installation Je vous l’avais bien dit… est montrée à Artaix durant l’été. Il obtient une aide de la DRAC d’Île-de-France à l’automne. En 2023, il participe au livre Inclassable du collectif Diaph8, préfacé par Dominique Baqué. Il est aussi publié dans L’Œil de la photographie et obtient la Dotation Recherche ADAGP.
Collaborateur de Jean-Claude Moineau depuis 2014, il relit et corrige aujourd’hui son prochain livre Pour un art invisuel, inouï, inesthétique, inœuvré, inidentitaire, pluriel…
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