Elio Sorcii a reçu en 1962 le prix du Paparazzo d’Oro de l’Agenzia Publifoto al Premio Nazionale Fotoreporter. La reconnaissance était sûrement gratifiante, bien que le prix lui-même ait peu à voir avec l’histoire du terme “paparazzo”, car il est devenu d’usage populaire avec la sortie de La Dolce Vita, de Federico Fellini, en 1960. Un personnage du film, nommé Paparazzo, représentait de manière mémorable la nouvelle espèce de photographes prédateurs chassant les célébrités et qui avait, pendant la décennie précédente, tourné les projecteurs médiatiques sur les aspects les plus glamour et décadents de la vie romaine. La veuve de Sorci, Maria, nous rappelle qu’en 1963, il a été nommé le photographe les plus payé au monde — un honneur peut-être exact, mais qui mettait en évidence la nature essentiellement mercenaire de la profession que Sorci et une bande de jeunes hommes opportunistes avaient effectivement inventée. Sorci a confirmé cela quand il a expliqué : « Nous n’étions pas liés par un quelconque contrat ; nous vendions nos photos au plus offrant. »
Philippe Garner
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