Cette décennie est la continuation de la recherche de ce qu’est une bonne image, en particulier dans la photographie documentaire. Laissant de côté l’évidence – -ce que l’ on essaie de dire -, le défi consiste à savoir comment le dire.
Nos outils sont assez simples et directs: composition et lumière. Les musiciens ont sept notes et le temps, nous en avons seulement deux et aussi le temps. Nous vivons tous dans un chaos visuel et le talent consiste à isoler ce qui a du sens pour raconter l’histoire. Organiser les éléments disparates dans le cadre est un acte d’équilibrage avec ses propres règles, qu’il faut parfois rompre. La lumière est la mère de toutes les images et s’utilise à notre avantage comme une décision consciente qui devrait être toujours présente. Tout art veut dire quelque chose de mille façons. En tant que photographes, nous ne sommes pas différents.
L’architecture de mon travail, s’il en existe une, essayer d’explorer ce langage, depuis la documentation d’événements et de faits à l’expression de la réalité, en insistant sur les atmosphères, les moments et les sentiments.
Diego Goldberg
