Sandro Sardoz est né à Pula en Croatie en 1967. Sa passion du média photographique remonte à l’enfance. Des années durant, il a photographié et développé ses propres photographies. Puis il s’est tourné vers le film, essentiellement le court métrage. Ce n’est que dans les années 90 avec l’apparition de la photographie numérique que Sandro Sardoz est revenu à son “premier amour”. C’est aussi à ce moment-là qu’il a commencé à travailler sur l’autoportrait ou la mise en scène d’un alter ego dans des lieux abandonnés.
Où vivez-vous ?
À Pula en Croatie.
Pourquoi l’autoportrait ?
Parce que je suis totalement acteur de la prise de vue, de conception à la pose du modèle. J’ai la sensation de pouvoir maîtriser complètement ma création.
Comment imaginez-vous le monde de demain ?
Je ne suis pas sûr de pouvoir ou vouloir répondre à cette question.
D’aujourd’hui ?
Je ne l’imagine pas beau. Et à chaque fois que j’allume la télévision, tout le confirme.
Et d’hier ?
On dit toujours qu’hier, « c’était mieux »…
Qu’est-ce que la photographie ?
Une fenêtre sur le monde, c’est un cadrage et/ou une mise en avant des émotions.
De quoi rêvez-vous ?
Je fais souvent des cauchemars, mon rêve est alors de me réveiller.
Pourquoi photographier des lieux abandonnés ?
Je suis d’une nature solitaire, je suis attiré par les lieux abandonnés, j’aime le côté désert, le fait de pouvoir imaginer ce qu’ils étaient avant, lorsqu’ils étaient habités.
Où est l’“autre” ?
Dans mes photographies, il est incarné la projection que je mets en scène.
Les photographies de Sandro Sardoz sont disponiblew sur :
https://www.artlimited.net/14479