Peu de temps après l’invention de la photographie en 1839, les scientifiques réalisaient des clichés à la lumière d’étincelles électriques, un procédé pour lequel Henry Fox Talbot déposa d’ailleurs un brevet en 1851. Dans les années 1930, Harold E. Edgerton, de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), conçut un moyen de décharger une haute tension dans un tube rempli de gaz rare, créant ainsi une étincelle suffisamment lumineuse pour exposer la pellicule pendant un millionième de seconde.
Edgerton utilisa ses lampes pour photographier entre autres des oiseaux mouches, des balles provenant d’armes à feu ainsi que des athlètes professionnels. Le swing du golfeur Densmore Shute était par exemple illuminé de plus de 40 flashes durant chacun un cent-millième de seconde et émis tous les centièmes de seconde. Densmore Shute pouvait ainsi étudier le cliché pour travailler son mouvement. Quant à Edgerton, il voulait voir comment un club se courbait après avoir frappé une balle. « Une expérience n’est réussie que si elle révèle quelque chose qu’on ne savait pas jusqu’alors », disait-il.
John Loengard, Celebrating the Negative est disponible en location d’exposition auprès de Curatorial Assistance.
http://www.curatorial.org/traveling-exhibitions#/johnloengard/
BOOK
Celebrating the Negative
by John Loengard
Release in 1994
Published by Arcade Publishing
http://www.johnloengard.com
http://www.creativephotography.org