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Avant Talbot : La Camera Lucida à la Villa Medicis

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La camera lucida a été brevetée en 1807 par William Hyde Wollaston «pour faciliter le dessin exact des objets». Elle se compose d’un prisme à quatre côtés, monté sur un petit support appuyé sur une feuille de papier. En plaçant l’oeil tout près du bord supérieur du prisme de telle sorte que la moitié de la pupille regarde le prisme, l’observateur peut percevoir, apparemment fixée sur le papier, l’image réfléchie d’un objet situé en face du prisme. Il peut alors tracer les contours de l’image avec un crayon.

Cette optique de base avait été décrite deux cents ans plus tôt par Johannes Kepler dans son Dioptrice (1611), mais dès le 19e siècle, la description de Kepler était tombée dans l’oubli, et la revendication de Wollaston n’a jamais été contestée. Le terme «caméra lucida» (chambre claire, par opposition à «camera obscura», chambre sombre ou chambre obscure) est celui de Wollaston.

Alors qu’il passait sa lune de miel en Italie en 1833, William Fox Talbot a utilisé une caméra lucida pour s’aider à dessiner. Il a écrit plus tard que ce fut une déception: ce qui l’a encouragé à chercher un moyen “qui permette à ces images naturelles de s’imprimer de manière durable ».

«Au début, il m’a semblé que la caméra lucida était très difficile à utiliser. Elle ne projette pas une image réelle du sujet, mais l’illusion de cette image dans l’oeil. Quand on bouge la tête tout bouge avec elle, et l’artiste doit apprendre à faire des notations très rapides pour fixer la position des yeux, du nez et de la bouche pour capter une «ressemblance». C’est un travail  qui demande de la concentration… » (David Hockney, Secret Knowledge)

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