Ce sont les ‘Rencontres internationales de la photographie’ à Arles, en 2018. C’est la ville elle-même, ses bâtiments, ses emplacements, ses sites, ses ombres, et éventuellement, la lumière d’été du sud de la France.
Ce sont les lieux où les photographies sont exposées, demeurant en silence avec le temps. C’est l’obscurité des salles. Le blanc. Les couloirs, les lumières artificielles. C’est la rouille. La poussière. Les fenêtres et tout ce que les gens ont laissé trainer. Ce sont les murs écaillés, les portes en bois usées. Les fissures, les fentes, les trous et les failles.
C’est le silence du perpétuel travail du temps sur la matière. De l’histoire. Et de sa soudaine omission.
C’est le passage éphémère des photographies en ville, discrètes et respectueuses de la sacrée popularité des lieux.