Certes, on peut apprécier l’architecture industrielle du port de Brazzaville. Mais le chantier naval a complètement bouleversé le paysage côtier et a favorisé l’apparition des squatteurs dans la ville libre d’Etatolo. Les soudeurs y cohabitent avec des sans-abris qui se réfugient dans les bateaux abandonnés. Par endroits, les mares des cales forment des étangs, les émissions de pétrole et de gaz s’échappent inexorablement pour se répandre dans le fleuve Congo. C’est un véritable cauchemar écologique et humain, jonché d’épaves à l’agonie.
Exposition Panafricaine
Musée National du Mali
Francis Kodia (Republic of the Congo)
Etatolo, cimetière des épaves, 2011