Dimanche 9 décembre
C’était le dernier jour de la Miami Art Week, et j’avais besoin de me ressourcer. Je me sentais comme cette image du gars qui attendait des tacos au stand Taco à Wynwood et aussi comme cette image du gars évanoui dans son fourgon alors que je me dirigeais vers le stand Taco. En fait, il semblait que beaucoup de gens à Miami étaient prêts à s’évanouir ce dernier jour. J’avais besoin d’être galvanisée… alors je suis allée à Pulse! Image 92, 93, 94, 95
C’est Sweet milk in the badlands d’Allison Janae Hamilton en 2018, qui m’a reveillée en premier. Les plumes intégrées à ses photographies fonctionnaient bien avec l’installation. Et la légende l’expliquait si clairement.
« Sweet milk in the badlands se penche sur les rituels, les récits et la transe à la recherche des liens entre le paysage comme partie intégrante de la compréhension de l’histoire et du présent… La collection d’œuvres examine la manière dont la terre fonctionne en tant que protagoniste et considère chaque apparition qui habite son terrain comme un pont entre les réalités vécues de nos jours et la longue histoire du paysage rural américain. La série a été développée dans le nord de la Floride et dans l’ouest du Tennessee, où vit la famille de l’artiste. » Image 96, 97, 98
A côté de son travail se trouvait un autre groupe de photographies attrayantes à la Danziger Gallery. Il y avait Sakura (fleurs de cerisier) de Rizako Suzuki . Ses pièces reflètent la présence et le passage du temps. J’aime la façon dont il joue avec le point focal et la profondeur de champ pour amener le spectateur dans un paysage de fleurs infini et rêveur. Il a réalisé 3 volumes de Sakura et la galerie montrera une autre exposition de lui ce printemps. Image 99
Seydou Keïta était un autre grand photographe qui a attiré mon attention. Venu du Mali, il a couvert la société de Bamako lors de la transition d’une colonie française à une ville indépendante. Il a généralement photographié à la lumière du jour pour faire des portraits stoïques de personnes avec des toiles de fond et des vêtements aux motifs magnifiques. Dans les années 90, les archives de ce photographe autodidacte, composé de plus de 10 000 négatifs, ont été progressivement partagées avec le public et continuent de l’être aujourd’hui après son décès en 2001. Image 100
D’autres photographies accrocheuses incluent celles de Karen Knorr dans sa série India Song, la série Flag de Farrah Karapetian, les portraits inspirés de l’école hollandaise de Hendrik Kersten de sa fille et les portraits de femmes de Senta Simond. Image 101, 102, 103, 104
CYJO
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