Ce qui restera avant tout d’Arles 20021 : c’est l’ouverture de la tour et du musée de Maja Hoffmann. Le tout en y ajoutant les Ateliers, le parc, le lac en devenir est sublime !
C’est formidable quand la passion, adossée à la richesse et à la culture, donne de tels résultats.
Une pure magie où l’on peut errer pendant des heures.
On le pressentait, cette ville conjuguée pendant 50 ans à la photographie risque demain matin
de l’être à l art contemporain.
Surtout qu’en face, il n’y a que des points d’interrogation !
Ne faisons pas dans la mondanité et appelons un chat : un chat.
Christophe Wiesner a t’il l’envergure et le charisme pour gérer l’héritage et le reste de programmation de Sam Stourdzé ?
Le nouveau maire veut-il et peut-il réunir à nouveau tous les acteurs culturels ?
Actes Sud souhaite-t’il reprendre une place privilégiée ?
La fondation Ortiz peut-elle continuer avec une gestion plus qu’obscure ?
Et surtout demain qui va réinventer le OFF et quel OFF ?
Le OFF argentique des bons vieux jours avec ses projections et lectures de portfolios ou le OFF technologique de demain qui ne sera que virtuel ?
Myop a formidablement géré ses espaces cette année en organisant conférences, débats et réunions sur des domaines laissés vacants par les autres !
Mais en aucun cas Myop ne peut representer le OFF.
Qui peut s’occuper du OFF qui par definition ne peut être que bordélique ?
Voila : un Arles en devenir, ce n’est pas une surprise, le monde entier l’est !
Jean-Jacques Naudet