BMW vient d’annoncer son lauréat 2013 pour la résidence au musée Nicéphore Niépce. Il s’agit du duo de photographes Mazaccio & Drowilal. Après Alexandra Catiere en 2011 et Marion Gronier, l’an passé, actuellement exposée aux Rencontres d’Arles, c’est au tour des deux jeunes photographes Elise Mazac et Robert Drowilal, associés sous le label Mazaccio & Drowilal, de faire leur résidence au Musée de Chalon sur Saône à l’automne prochain.
Troisième lauréat depuis la création de la Résidence, Mazaccio & Drowilal a été choisi après examen de 75 dossiers de candidatures, par un comité de sélection présidé par BMW et constitué de personnalités du monde de la photographie (François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce, François Hébel, directeur des Rencontres d’Arles, Julien Frydman, directeur de Paris Photo, Chantal Nedjib, conseil en communication et Patrick de Carolis, président de l’Ecole Nationale Supérieure de la photographie d’Arles). Le comité de sélection a été séduit par l’originalité des images, leur qualité et le mode d’écriture développé qui sème le trouble entre le réel et sa représentation.
Mazaccio & Drowilal bénéficieront d’une bourse de 6 000€ et du financement de leur hébergement pendant trois mois au musée Nicéphore Niepce à l’automne 2013 à Chalon-sur-Saône. Leur travail sera édité dans la collection BMW Art et Culture et exposé aux prochaines Rencontres d’Arles et à Paris Photo en 2014, puis à Munich au Musée BMW en 2015.
Elise Mazac et Robert Drowilal (Mazaccio & Drowilal). Nés respectivement en 1988 et 1986 dans l’Aveyron, ils ont travaillé ensemble depuis 2006 sur des projets variés et partagent leur quotidien depuis 7 ans. Dès leur rencontre, leur complicité a été immédiate. Influencés tous deux par l’art conceptuel, le cinéma et la photographie américaine et japonaise, ils ont développé dans l’intimité de leur quotidien, un regard critique et envisagent une pratique de la photographie en duo, autant pour la prise de vue que pour la sélection des images. Leurs photographies ne s’attachent pas à décrire un lieu ou des sujets spécifiques, elles sont plutôt un mode d’écriture qui leur permet de semer le trouble entre le réel et la représentation.