Ce projet est né de la rencontre entre un photographe et un metteur en scène dans un lieu magique du sud de la France, la Bergerie de Berdine. La Bergerie de Berdine est un hameau associatif, communautaire et humanitaire qui fêtera ses 40 ans cette année et qui compte 80 personnes. Ces personnes sont là pour “se refaire une santé”. Elles sortent le plus souvent d’une addiction soit à la drogue, soit à l’alcool. Certaines restent quelques mois, quelques années, certaines y sont depuis 20 ans, d’autres y sont mortes. Des couples s’y sont formés, des enfants y sont nés. Il y a en ce moment un bébé et ses parents.
Berdine a sa chapelle où se déroulent des réunions quotidiennes, matin et soir, pour faire un point ou donner la parole à qui en a besoin ou envie. Il y a aussi un cimetière, des cultures maraîchères, la coupe et livraison de bois de chauffage, l’élevage de moutons, de porcs, de chèvres, d’abeilles, la fabrication de fromage de chèvre, de pain bio, de céramiques régionales, de miel. Chacun vient là librement et repart lorsqu’il le désire. La condition, c’est de participer au travail de la communauté.
Luc Choquer, photographe, touché par l’humanité et le coeur de cette communauté, se rend régulièrement à Berdine pour photographier les Berdinois.
Cette manifestation est soutenue par la Galerie FAIT & CAUSE, la Bergerie de Berdine et Ares association.
Après des études de psychologie et un travail auprès de délinquants et toxicomanes, il devient photographe à partir de 1980 et collabore à des magazines nationaux et internationaux.
Il reçoit le prix Kodak de la critique en 1985 et présente ses images au Mois de la Photo à Paris. En 1986, il obtient la bourse de la Fondation Angénieux pour son travail sur la banlieue parisienne.
En 1988, il participe à la création de l’agence Métis. Son premier livre, « Planète France » (Contrejour), dont les photos seront exposées à Paris ainsi qu’à Tokyo, paraît en 1989.
Il reçoit le prix de la Villa Médicis hors les murs pour son projet sur les femmes de la Perestroïka, récompensé par le prix Niepce (1992), exposé au Centre National de la Photographie et publié sous le titre « Ruskaïa » (Ed.Marval), qui donnera lieu à des expositions en France, à Moscou, San Francisco, etc.
En 1995, il expose « Regard social – Regard d’artiste » aux Rencontres d’Arles avant de se consacrer à son projet « Portraits de Français » paru aux Editions de La Martinière en 2007 et exposé au Musée du Montparnasse. La même année, il participe au projet du Conservatoire du littoral, en photographiant l’Archipel des Sept-Iles en Bretagne. Paru aux Editions Marval.
1997 : Premières séries de mode.
1998 : Reporters Sans Frontières lui confie la réalisation d’un court métrage.
2002 : Exposition au Mois de la Photo à Paris, ainsi qu’au Salvador et au Nicaragua.
Il entame un travail sur le thème du Paris Sensible en 2005.
Il rejoint la galerie Agathe Gaillard, et y expose en 2008.
2009 : Il rejoint l’agence Signatures.
2010 : Résidence d’artiste sur la Route Nationale 10 (Landes) et sortie de son livre « Les Vieux » chez Anabet.
Février-mars 2010 : Exposition à la Maison Européenne de la Photographie.
2011 : Il expose son travail sur les Paris à la Galerie Agathe Gaillard à l’occasion de la sortie de son livre « Les Parisiens » (Ed. Terre Bleue – Flammarion.
2012. Résidence d’artiste, portraits de « résidents » d’une communauté, Berdine, village du Lubéron, accueillant depuis quarante ans, d’ex-alcooliques et toxicomanes.
Berdine à Arles
Une représentation photographique de Luc Choquer
Exposition : du mardi 2 au samedi 6 juillet 2013 de 14h à 18h
Sous le parrainage de Jean-Louis Trintignant
Théâtre de la Calade
49 quai de la Roquette
13200 Arles
04 90 93 05 23
Entrée libre