Danceteria Nightclub – Circa novembre 1984 à mai 1985
30 West 21st Street
New York City, New York, USA, 10010
Dans les années 1980, Danceteria, la boîte de nuit était l’endroit où il fallait être et être vu. Six étages de folie avec un type de chaos différent à chaque étage. Des groupes, des artistes de performance, des DJ, des installations vidéo, des go-go girls, des expositions, des restaurants et bien sûr de nombreuses pistes de danse.
Madonna et Sade ont fait leurs premières performances live au club et y ont également travaillé. Madonna a également été présentée dansant à travers le club dans le film «Désespérément à la recherche de Susan».
Les Beastie Boys, Billy Idol, Devo, Sonic Youth, The Plasmatics, Run DMC, Grace Jones, New Order, Duran Duran, LL Cool J et d’innombrables autres y ont joué.
C’était aussi un lieu de rencontre pour de nombreux grands artistes, dont David Bowie, Mick Jagger, Andy Warhol, Keith Haring, Cindy Lauper, RuPaul, Jean-Michel Basquiat, Laurie Anderson et Philip Glass.
Plusieurs fois par mois, des défilés de mode déambulaient dans la foule à chaque étage. Les défilés auxquels j’ai assisté ont attiré un large éventail de designers de Paris, Londres, Berlin, Manchester, Kensington Market, Amsterdam et Toronto.
J’ai eu accès au sous-sol, où les équipes de maquillage, de coiffure et de garde-robe se mettaient au travail et préparaient les modèles pour les défilés.
Dans un couloir très étroit et bondé, j’installais une lumière avec un parapluie et je prenais des portraits rapides des modèles juste avant qu’elles défilent.
Travailler avec des caméras 35 mm et un film Kodachrome 64. Test de la lumière et des ombres avec une cellule et un dos de caméra Polaroid. J’ai également demandé à un assistant d’obtenir des modèles une autorisation signée et de joindre des Polaroids de référence.
C’était bien avant que tout et tout le monde soit documenté avec des téléphones portables, des selfies et partages sur les réseaux sociaux. Pas de publication instantanée à cette époque. Le film prendrait du temps à être traité et des tirages étaient finalement réalisées.
C’était en fait un peu un événement à photographier à l’époque. Les modèles ont apprécié et ont été honorées d’être enregistrées sur film.
C’étaient des temps sauvages dont j’ai été témoin et documenté les personnages qui se sont présentés. Des mannequins aussi jeunes que 14 ans, espérant un rêve…
Albert Normandin