Ajda Kara, Photomaton
Mon travail sur le support « photomaton », pose la question de l’identité, de l’individualité et de l’humanité qui s’estompent à travers le morcellement de ces corps.
Morcellement ou quête d’identité, sentiment d’être apatride, déracinée, déchirée entre mes origines, ma nationalité et mon pays d’adoption, c’est l’essence de mon travail photographique sur le portrait.
Ces portraits remettent également en cause la vision réductrice et superficielle de cette notion d’identité. Le détournement de ce document administratif régi par des règles précises exprime la transgression des codes établis par les Etats avec une certaine désinvolture, comme un acte de désobéissance, de rébellion.