Tandis que François Hollande appelait chacun à accrocher le drapeau français à sa fenêtre, que Facebook le proposait en filtre, beaucoup s’y refusèrent car l’image du nationalisme d’extrême droite reste trop persistante.
Puis j’ai vu mes amis syriens, irakiens, afghans et bien d’autres l’arborer, ces amis qui vivent quotidiennement la guerre, qui souvent la fuient et se retrouvent sur la route des réfugiés. J’ai pensé à cette image qu’ils en ont et à celle que bien souvent l’on en a…
J’ai alors souhaité me réapproprier ce symbole équivoque, en l’abordant non comme un symbole nationaliste, mais comme un symbole culturel, celui d’une culture multiple, dont la richesse vient de ce brassage avec l’ailleurs, avec l’autre.