Il y a quelque chose de crypté au royaume de la revue Dapper Dan.
Son nom d’abord. En plus d’une marque de gomina des années 1940, c’est aussi celui du “tailleur hip-hop de Harlem” et de sa boutique éponyme sur la 125e rue de New York. Avec ses vêtements à imprimés de marques, ses fourrures croisées avec des logos Vuitton, l’homme a habillé tout ce que les années 1980 et 1990 comptaient, à New York, de stars du hip hop, de sportifs, de rappeurs, sans oublier leurs fans. On s’attend donc à une connexion quelconque avec la revue : mais avec ses couvertures mates faites de typo rectilignes et de portraits d’hommes majestueux et austères, et son annonce « Men’s Fashion & Philosophy », on est loin du compte.