Réside dans l’arrêt
Prenant la vie arrêtée de la mère du photographe comme point de départ, cette œuvre soulève des questions sur le temps arrêté et la vie arrêtée : qu’est-ce que la mort ? Quelles sont les Images de la Mort ? Elle offre une issue bienveillante pour réfléchir à la mort à travers les propriétés inhérentes de l’image dans l’état de « pause ».
» Réside dans l’arrêt » utilise une horloge comme métaphore et lien pour discuter de la relation dialectique et contradictoire entre la fin de la vie et la préservation de la photographie, incitant à réfléchir sur l’idée que la vie réside dans l’arrêt. En mêlant la mort, les souvenirs familiaux et les connexions intrinsèques de l’imagerie, l’expression globale de l’image créée incarne la relation complexe entre la mort et les souvenirs familiaux, formant une boucle fermée intrinsèque par des moyens visuels. Elle permet également aux souvenirs personnels de deuil du photographe de se dissoudre à travers le processus créatif, subissant une sorte de sublimation bilatérale. Autrement dit, l’œuvre naît de la conscience libre individuelle, brisant les barrières entre soi et le monde extérieur sur le thème de la mort à travers des images documentaires et expérimentales conceptuelles. Elle ne se contente pas de pratiquer la discussion sur la manière dont les attributs personnels des perceptions individuelles de la mort peuvent être rendus publics par la photographie, mais elle explore également de nouvelles façons de trier et reconstruire les relations familiales par la création visuelle après l’arrêt de la vie de la mère du photographe. De plus, elle met en lumière la fonction thérapeutique des médias visuels associés pour guérir les traumatismes émotionnels et psychologiques provoqués par la mort.
