Cette année, le 3e Prix Picto revient au photographe britannique William Waterworth, auteur d’une photographie au naturel.
William Waterworth est né dans le nord de l’Angleterre avant de s’installer à Shropshire. Il utilise mon premier appareil photo à l’âge de 16 ans, alors très influencé par le livre Pictures de Tim Walker. Puis il déménagé à Paris pour y étudier durant une année. À Paris, son style évolue et ses influences changent radicalement. C’est le moment où il commence à découvrir le travail de Jean-Loup Sieff et Peter Lindbergh. William Waterworth se tourne alors vers un style où le noir et blanc prédomine. « J’ai toujours cherché à ce que mes images soient plus que de la mode », explique-t-il, « qu’elles fassent un lien entre le documentaire et la mode, que chacune de mes séries dépasse l’effet du cliché commercial que l’on voit dans tant de magazines. De retour en Angleterre, j’ai commencé la conception d’une exposition à Londres pour décembre. Intitulée The Rolling English Road, elle reprend un voyage que j’ai fait pour découvrir un pays que je connais à peine mais que je m’approprie. Il s’agit de ma plus belle série à ce jour, dans laquelle je recherche un espace subtil entre imagination et réalité. »