La série de William Miller a été sélectionnée par Daniel Aycock, galeriste, Front Room Gallery, lors des lectures de portfolios organisées par The New York Chapter of the American Society of Media Photographers (ASMP NY), le 18 février 2015 à New York.
William Miller est un photojournaliste vétéran et un natif de New York. Né en 1969, il a étudié la photographie au Bard College. Son travail est apparu dans Saveur, Harpers, Paris March, Spin, GQ, Stern, the New York Post, the Daily News, The Globe parmi tant d’autres et des clients ont inclus the Metropolitan Museum of Art, Human Rights Watch, Mercy Corps, Médecins Sans Frontières et Sundance Channel.
Sa photographie artistique a également été exposée à travers le pays et est apparue dans le Huffington Post, Daily Mail, Lenscratch, Hyperallergic, Feature Shoot, El Pais et a gagné le Celeste Prize for Photography en 2011.
Ruined Polaroids
Ces photos ont été prises avec un appareil photo qui est, selon toute vraisemblance, cassé : un vieux Polaroid SX-70 que j’ai sauvé d’un vide-grenier. Lors de sa première utilisation, j’ai compris que l’appareil ne fonctionnait pas correctement. Il sort parfois deux photos à la fois et la pellicule reste souvent coincée dans les vitesses, les exposant et les déformant de manière imprévisible. J’ai compris comment contrôler et accentuer des aspects des défauts de l’appareil mais les images elles-mêmes sont toujours une surprise. Chacune est déterminée par les particularités de la pellicule et de l’appareil.
La photographie digitale bon marché et omniprésente a depuis longtemps remplacé la pellicule Polaroid pour la réalisation d’images conventionnelles. En faisant cela, la vieille technologie est devenue une antiquité est l’objet de nostalgie. Ce qu’offre Ruined Polaroids est une image du processus Polaroid lui-même figé dans le temps et tiré du demi-geste de l’appareil photo.
