David De Beyter
David De Beyter né en 1985, est un photographe français qui vit et travaille à Tourcoing. Son approche de la photographie est à la fois conceptuelle et documentaire et explore les frontières entre réalité et fiction. Son travail artistique repose principalement sur le concept de la pratique(s) du paysage, il interroge à travers ces installations en exposition les différents statuts de l’image. Il développe dans son dernier projet, Big Bangers, des préoccupations plus anthropologiques, et ouvre à cette occasion son travail artistique à l’image filmée, mais aussi à l’installation et à la sculpture, affinant par là sa réflexion et ses propositions plastiques autour de la notion d’obsolescence.
Actualités :
PRIX DECOUVERTE ARLES 2019 Group show – Les Rencontres d’Arles – 1er Juillet – 22 sept 2019
www.rencontres-arles.com
UNSEEN AMSTERDAM Group show – Art Fair – Westergas Klonneplein Amsterdam – 20 – 22 Sept 2019
www.unseen.com
AUF KOLLISION Group show – Kunstverein – Ingolstadt (Allemagne) – 8 nov – 20 jan 2020.
Site internet : www.daviddebeyter.com
Le festival Viva Villa a d’abord commencé par de riches moments d’échanges à la Casa de Vélasquez autour de l’ensemble de mon travail avec les commissaires d’expositions Cécile Debray et Federico Nicolao. La préparation de cette exposition s’est faite bien en amont et s’est construite sous la forme d’un accompagnement des commissaires. Nous avons choisi de remettre en perspective la lecture de mon travail « The Skeptics » commencé l’an dernier à la Casa de Vélasquez – projet d’ailleurs nominé cet été pour le Prix découverte des Rencontres d’Arles – en présentant aussi au sein de l’exposition des photographies issues de mon travail « Concrete Mirrors » 2010-2016. Le festival fut un moment de rencontres avec les professionnels, je pense notamment ici à Pascal Neveux (directeur du Frac Paca) et à une séance de projection de mes films organisée au Frac Paca suivie d’un échange avec la commissaire d’exposition Emilie Flory. J’ai grandement apprécié la qualité et l’ensemble des conférences qui ont eu lieu lors de cette semaine de festival et les rencontres avec les artistes des Villas Médicis et Kujoyama. – David De Beyter
Julien Guinand / Tadashi Ono : Photographie
Tadashi Ono, en duo avec Julien GGuinand, a exploré le Japon rural pour photographier le paysage contemporain marqué par les diverses structures de génie civil.
Afin de créer un dialogue visuel avec le travail de Julien GUINAND qui capte les scènes dans la région montagneuse du Sud-Ouest, Tadashi ONO documente le paysage littoral de Tohoku, la région au Nord-Est du pays dévastée par le tsunami de 2011, où la construction de gigantesques digues est en cours. Il propose ainsi une réflexion sur le rapport que le Japon du 21ème siècle entretient avec l’environnement maritime.
Leurs travaux feront l’objet d’une exposition à la Villa Noailles (Hyères) en novembre 2019 dans le cadre du colloque international organisé par l’université de Toulon.
Tadashi Ono
L’édition 2018 de ¡ Viva Villa ! a proposé un panorama riche et intéressant (mais parfois inégal…) sur l’ensemble des productions des trois villas. Cela m’a permis de me faire une idée plus précise sur l’actualité et la spécificité de la création contemporaine des diverses disciplines représentées.
C’était intéressant de pouvoir situer mon travail parmi les créations présentées et de réfléchir vers où je peux avancer en terme de production à venir.
En ce qui concerne une éventuelle « particularité » de chaque villa, contrairement à ce que j’ai pensé au début, j’avais l’impression (une fois les souvenirs « reposés ») que les projets présentés ne sont pas tant que ça attachés à la spécificité géographique et culturelle de chaque villa – à l’exception peut-être de la villa Kujoyama. – Tadashi Ono
Julien Guinand
¡ Viva Villa ! était une manière positive de mieux connaître les autres artistes d’autres
résidences. Je connaissais leur travail mais je ne les avais pas forcément rencontrés auparavant. J’ai pu sentir qu’il y avait une sorte « d’esprit de famille » entourant chacune des 3 résidences, cela s’explique bien sûr par les expériences fortes vécues à l’étranger durant plusieurs mois entre les artistes.
Et également une sorte de « ligne » ou de spécificité liée à chacune des résidences (bien sûr en raison du territoire différent de chacune). J’ai trouvé les artistes de la Villa Kujoyama d’un très bon niveau !
J’ai eu le bonheur de retrouver mes amis résidents de la Villa Kujoyama, Tadashi bien sûr avec qui je travaille régulièrement mais aussi les designers et musiciens avec qui j’ai noué une forte amitié depuis la Villa Kujoyama en 2017.
La ville – Marseille – était une bonne idée, décentraliser ce type d’événement est toujours appréciable. Si le lieu – n’étant pas un « pur » espace d’exposition – pouvait pour certains être assez compliqué, la salle dans laquelle Tadashi et moi étions présentés était parfaite avec une belle hauteur de plafond, du recul et une belle lumière.
Je garde encore en mémoire le souvenir des conférences – passionnantes – et du concert performance de Frédéric Blondy. – Julien Guinand