D’un travail introspectif autour de l’intime, la solitude et la quête d’identité, ma pratique de la photographie a évolué vers l’étude du corps et le rapport à soi et aux autres. Dans un univers fantasmé, souvent inquiétant, je mets en scène les rapports de force, les pulsions, les peurs qui se caractérisent par une déshumanisation croissante.
» Vanda Spengler est née en Suisse en 1982 au sein d’une famille fantasque et amoureuse des mots. Sa grand-mère est la romancière féministe Régine Deforges. » Elle m’ a transmis un certain goût de la transgression et de la liberté d’expression. La nudité a toujours été simple, le rapport au corps sans tabous . J’ai su très tôt que l’image serait mon médium de prédilection. » Passionnée de cinéma, c’est à travers ce prisme qu’elle a découvert la photographie. Avançant seule dans cette nouvelle discipline, le Narcisse à vif, elle explore l’autoportrait, nue. Le besoin de capter les autres corps dans ce qu’ils ont de plus brut et déséquilibré s’est imposé à elle. Son combat consiste désormais à mettre en lumière la diversité de ces corps. »