Galerie Ron Mandos, Amsterdam: Daniel Arsham, Shen Wei, Erwin Olaf, Vincent Zanni
Daniel Arsham (États-Unis) 1980 (images 1-3)
La Galerie Ron Mandos est heureuse de présenter la photographie de Daniel Arsham pour la première fois aux Pays-Bas ! Sa pratique photographique reflète les thèmes de son œuvre, tels que l’érosion du temps et la fusion du passé et du présent. Ses images évoquent un sentiment de nostalgie, en parfaite adéquation avec l’ensemble de son œuvre.
Shen Wei (Chine/États-Unis) 1977 (images 4-6)
Shen Wei est connu pour ses portraits introspectifs qui explorent l’identité et l’intimité. Ses photographies capturent la vulnérabilité émotionnelle brute de ses sujets, mettant souvent l’accent sur l’autoréflexion et la connexion humaine. Profondément personnel et pourtant d’une résonance universelle, son travail invite les spectateurs à vivre des moments intimes qui comblent le fossé entre l’artiste et son sujet.
Erwin Olaf (Pays-Bas) 1959-2023 (images 7-9)
La série « Palm Springs » du regretté Erwin Olaf est également présentée, affichant son style cinématographique caractéristique qui dissèque la culture des loisirs américains des années 1960. Connue pour son imagerie hautement stylisée et méticuleusement composée, cette série constitue à la fois un hommage nostalgique et une exploration critique des idéaux américains.
Vincent Zanni (Suisse) 1995 (10-12)
Lauréat du RM Photo Talent Award 2023, Vincent Zanni revitalise les techniques d’impression à l’huile du milieu du 19e siècle dans son travail. En associant des procédés historiques à des thèmes contemporains, Zanni repousse les limites de la technique et de la narration, créant une intersection fascinante entre le passé et le présent.
Galerie Ron Mandos
1016 HJ Amsterdam
www.ronmandos.nl
Galerie Wilms, Venlo: Brooke DiDonato, Julie van der Vaart , Suzanne Jongmans , Lisanne Hoogerwerf
Brooke DiDonato (États-Unis) 1990 images 13-15
À Unseen, vous pourrez découvrir pour la première fois l’œuvre de Brooke DiDonato. Après avoir étudié le photojournalisme, elle a commencé à développer un ensemble de travaux personnels qui remettent en question la notion de réalisme induite par le médium photographique. Ses images proposent des scènes de la vie quotidienne déformées par des anomalies visuelles. Les paysages extrêmes et les espaces domestiques représentent le subconscient, tandis que des scénarios bizarres remettent en question les limites de la réalité.
Oscillant entre réalité et fantaisie, les images de la photographe Brooke DiDonato sont des histoires qui se déroulent et dans lesquelles le spectateur se retrouve plongé. Imprégnées de couleurs pastel, souvent agrémentées de fleurs ou situées dans un cadre domestique, les photographies de DiDonato ne sont pourtant ni apaisantes ni édifiantes, car il y a toujours quelque chose d’un peu décalé, une petite incohérence ou une bizarrerie onirique qui fait subtilement ressortir l’inquiétant du banal. Explorant des récits sur la vulnérabilité, l’instabilité et l’autodestruction, ses images remettent en question la perception humaine : Plutôt que de demander aux spectateurs de faire la distinction entre la réalité et la fiction, elles les incitent plutôt à les fusionner dans une histoire de réflexion personnelle.
« J’aime subvertir l’ordinaire », dit DiDonato. Je pense que l’un des commentaires les plus appréciés que j’ai commencé à recevoir sur mon travail ces dernières années est le suivant : « Je n’arrive pas à comprendre ce qui se passe ici ». J’aime cela, parce que des choses universelles comme un champ vide ou un corps humain sont transformées en quelque chose que le spectateur doit disséquer un peu plus longuement ».
Julie van der Vaart (Pays Bas) 1988 (images 16-18)
Les œuvres précédentes de Julie van der Vaart, comme « la danse », tournaient autour de l’association constante d’atomes à la vie et de leur dissociation ultérieure en quelque chose d’entièrement différent. Tout est en devenir et donc relié à tout d’une manière ou d’une autre. Mais lorsque les connexions sont rompues et se transforment en quelque chose d’autre, une partie de ces connexions subsiste-t-elle ?
« Entangled » est une série de cyanotypies photographiques qui tente de répondre à cette question. Deux corps humains, dont le lien est éternisé malgré leur séparation inévitable dans la vie réelle. L’observateur, qui, sans le savoir, tisse une partie de lui-même avec l’œuvre corporelle par le simple fait de regarder. Et l’artiste, inévitablement mêlé aux deux. »
Suzanne Jongmans (Pays Bas) 1978 (image 19)
Dans la nouvelle série d’œuvres de Suzanne Jongmans, elle réutilise le cuivre obtenu à partir de vieux transformateurs. Les bobines de cuivre proviennent de moteurs électriques d’appareils ménagers et de fusibles mis au rebut. Les composants internes sont en grande partie les mêmes. Au cœur de l’appareil se trouve le cuivre. Composant essentiel au fonctionnement de l’appareil, il conduit le courant généré.
Le cuivre dérivé des bobines est un filigrane, qu’elle utilise dans ses dernières œuvres pour les coiffures et les postiches des personnages qu’elle incarne. En le modelant intuitivement sur la tête d’un mannequin, des coiffures historiques sont apparues sous ses mains. Cela a créé des associations avec le poète médiéval Hadewijch et Jeanne d’Arc, entre autres. Des femmes qui se sentaient fortement liées à la spiritualité et qui avaient un lien personnel avec le divin.
Depuis les Lumières, la raison a été glorifiée et la tendance occidentale à la modernisation et à la mécanisation s’est accrue. L’importance des mythes et de l’imagination dans notre vie quotidienne semble avoir été perdue, ou du moins reléguée à l’arrière-plan. La question se pose donc de savoir comment la contemplation et la réflexion trouvent leur place dans le monde d’aujourd’hui.
Lisanne Hoogerwerf (Pays-Bas) 1987 (images 20-22)
En tant qu’artiste visuelle, j’explore le lien avec l’inspiration et le pouvoir de l’imagination. La capacité de voir des connexions inhabituelles, qui se sentent à la fois spirituelles et terrestres. Je représente les êtres humains en relation avec le monde immatériel et matériel et je les place à l’intersection des deux. L’homme est le récepteur de l’énergie cosmique dans un corps humain, le transformateur de la matière.
Les œuvres d’art de Lisanne Hoogerwerf dépeignent des lieux réels et irréels : des lieux que l’on ne trouve pas dans la réalité ordinaire, mais qui sont fabriqués avec des matériaux réels tels que des morceaux de bois, du sable, de la colle et de la toile peinte. Elle crée son art comme un moyen de visualiser les paysages humains intérieurs et extérieurs. Travaillant principalement à partir de l’imagination, elle souhaite s’approprier un langage archétypal.
Le sol de l’atelier de Hoogerwerfs fonctionne comme une scène sur laquelle elle construit, capture et déconstruit ses paysages. Dans ses scènes, elle fait souvent référence à des événements mondiaux tels que la pandémie, la crise climatique et les problèmes environnementaux. Les scènes sont dépourvues de l’agitation de la vie quotidienne : pas de circulation ni de paysages urbains encombrés. Des caractéristiques et des éléments contrastés peuvent être associés à son travail, tels que : utopie/dystopie, espièglerie/sérieux, société/nature, beauté/détresse.
Galerie Wilms
5911 JV Venlo
www.galeriewilms.nl